1ère édition avec le logo Défis
Fantastiques
13 avril 1989
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
Le Météore décolle dans le vrombissement des tuyères... Aux commandes :
VOUS, soldat solaire d'élite et agent spécial du seizième plan temporel.
Vous quittez Insulina, votre planète mère, avec pour mission de forcer -
seul à bord de votre vaisseau spatial - les défenses de la planète Aarok.
C'est là, à l'abri du Dôme aux Merveilles, que l'abominable Cré'Bastin se
livre à ses diaboliques expériences. Il a entrepris de se fabriquer une
armée à sa dévotion afin de conquérir l'univers. Une armée entière de
créatures hybrides, dotées d'une vitesse sidérale dans leurs mouvements :
les Préfectas...
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance…
Informations
- Ce livre est sorti uniquement dans
la 1ère édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
Soyons clair et bref : derrière ce titre
grandiloquent se cache le plus mauvais lvdh de la série. Il y a 15/20 ans, quand
les lvdh engloutissaient mon peu d'argent de poche, j'avais été écœuré par ce
livre que mon libraire n'avait pas voulu reprendre deux heures après que je l'ai
acheté et terminé : sa difficulté est si faible qu'on le résout à la première
tentative ; son scénario et son écriture sont si bâclés qu'on n'a aucune envie
de le rouvrir pour explorer les autres chemins. Quant au système de combat
spatial, qui semblait présenter une certaine originalité, il s'avère à l'usage
tellement simple qu'on le croirait destiné à des élèves de CP/CE1. Même les
illustrations (a part celle, convenable, de couverture) sont déplorables...
Heureusement, je crois que Martin Allen - l'auteur - n'a commis qu'un seul
volume ! (mais c'est un de trop...)
En fait, Gallimard aurait dû publier ce titre chez Folio Cadet et non chez Folio
Junior.
Intérêt : 1/10
Difficulté : 2/10 (1/10 avec de la chance aux dés)
AlvEric
Voici enfin la
chronique d'un livre que j'attendais de faire depuis un bon moment, surtout que
je n'arrêtais pas d'entendre du mal à son propos. Ce livre est « Le Justicier de
l'Univers », et je me réjouissais vraiment d'en faire une critique négative.
Mais, il y a un problème à ce niveau-là, je risque d'en surprendre plus d'un,
mais si je ne peux pas faire une critique dégradante, c'est tout simplement…
parce que j'ai bien aimé le livre ! Et oui ! D'ailleurs, j'ai réussi à trouver,
et non sans forcer, plusieurs points positifs. Tout d'abord, il y a un
historique au début du livre, ce qui est toujours appréciable. D'accord, ce qui
est écrit n'est pas toujours très intéressant et très intelligent, mais au
moins, lorsqu'on se lance dans l'aventure, on ne fonce pas dans l'inconnu, on
sait un peu près de quoi il en retourne. Ensuite, les illustrations sont de
bonnes factures, même si elles ne sont pas exceptionnelles. Ne sont pas Martin
McKenna et Alan Langford qui veut. Ensuite, et là je crois que c'est un record
dans les Défis Fantastiques que j'ai lus jusqu'à maintenant, il y a énormément
de combats, du jamais vu ! Est-ce que c'est vraiment un point positif ? Pour moi
en tout cas, oui. Un conseil : gardez vos dés toujours tout près de vous ! Bien
sûr, qui dit histoire se déroulant dans l'espace, dit combats spatiaux. Ceux-ci
possèdent des règles simples, mais efficaces, en tout cas, elles ne sont pas
difficiles à mettre en pratique, et c'est une bonne chose. Bon, il y a bien
cette règle incompréhensible avec les roulements du vaisseau, sa trajectoire et
autres pour approcher d'un vaisseau ennemi, mais bon, avec un peu de logique,
vous trouverez la solution après quelques essais. Évidemment, vous n'êtes pas
seul dans l'univers, vous allez côtoyer plusieurs personnages non joueur, et
même si ce n'est que le temps d'un paragraphe, je n'ai pas souvent vu un livre
qui en proposait autant. Certains vous aideront, d'autres qui, au contraire,
vous mettront des bâtons dans les roues. Au niveau de l'intrigue, celle-ci est
simple, mais on reste quand même assez surpris de la tournure de la fin… En tout
cas, moi je l'ai été. Venons-en aux passages intéressants du livre, j'en ai
relevé quelques-uns, notamment la station abandonnée du début. Ok, l'ennemi qui
nous pourchasse ne fait pas très sérieux (ce sont de grosses boules de poils
oranges) mais l'idée est bonne. J'adore être dans un lieu inconnu qui, à
l'époque, était peuplé et dont cette population a été décimée par quelque
créature, ça fait assez film. D'ailleurs, on rencontre plusieurs cadavres et
même des survivants qui, soit vous aideront ou, comme je l'ai déjà dit, vous
attaqueront. Ce qui a dérangé chez certaines personnes lors de ce passage, c'est
que le personnage est poursuivi mais prend quand même le temps de faire un
billard. Mais il faut dire que c'est optionnel, ce n'est pas d'office !! Certes,
c'est un choix idiot, mais libre à vous de le faire ou non. Autre chose –
toujours dans la station abandonnée – à chaque endroit passé, nous pouvons
prendre, dans une liste établie dans le paragraphe, deux à trois objets. On s'en
doute, ceux-ci seront utilisés pour combattre le chef des boules de poils
orange. Certains ont trouvé l'idée absurde car rien n'est indiqué quel objet
sera plus efficace qu'un autre. Mais d'un côté, c'est logique ! Par exemple, une
tronçonneuse fera plus de dégâts qu'un simple bout de ficelle, non ? Bon, je
poursuis sur ma lancée des événements intéressants. L'idée des trois épreuves
est bonne (même si la troisième est assez nulle). Mais ce que je préfère reste
quand même la fin. Une immense bataille se déclenche et l'on doit occire le
dernier survivant. Bien vu. Je vais terminer sur les points positifs en disant
que la durée de vie est longue, et que le héros sort un peu de l'ordinaire
puisqu'il s'agit d'un humanoïde ayant quatre bras. Du côté négatif, je trouve
que, malgré tout ce que j'ai dit d'élogieux, il manque quand même de l'ambiance,
et c'est même assez flagrant. De plus, la narration est assez bonne mais le
style écrit n'est pas top. J'entends par-là que les descriptions des lieux ne
sont pas toujours faciles à comprendre. Autre chose : si vous avez tiré des
statistiques moyennes ou minimales, relancez les dés, vous n'avez aucune chance
de finir le livre (du moins, au niveau des combats, car sinon, il n'y a presque
pas de difficulté). Pour terminer, je l'avoue ouvertement et je le clame haut et
fort: mais pourquoi l'auteur a choisi des noms si ridicules pour les noms des
lieux et des personnages ??? Et pourquoi a-t-il des choix aussi saugrenus que de
faire du billard alors que nous sommes en danger de mort ? Je ne parle pas des
méfaits du méchant du servir (je ne me souviens plus trop ce que c'était
exactement, mais il a transformé la tête d'une patiente en un ananas ou un truc
de ce genre). Ah oui, une anecdote qui me revient en tête et qui m'a fait
sourire: tout au long du livre, on nous informe que le méchant a crée une race
des soldat parfaits – les Perfectas –qui sont censés être véloces, rapides,
sanguinaires, j'en passe des pires et des meilleurs. Au final, lorsque nous
avons l'un de ces combattants en face de nous, on s'aperçoit que ses
caractéristiques sont : Habileté: 8 Endurance: 8. À peine plus fort qu'un
Orc…Cherchez l'erreur…
En résumé, un livre qui m'a surpris en bien car celui-ci renferme plusieurs
bonnes idées, mais, par moment, un peu gâché par des noms et des situations plus
que grotesques. Néanmoins, si on enlève le 2ème degré flagrant, les noms
ridicules des lieux et des personnages, on a là un livre plus que correct. Et
même si le manque d'ambiance se fait ressentir, le livre a d'autres qualités
(celles citées ci-dessus) pour qu'on y fasse abstraction.