1ère édition avec le logo Défis
Fantastiques
26 septembre 1989
2ème édition avec le logo Défis
Fantastiques
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
La seule mention du nom de Mordranez suscite la terreur parmi les habitants
de Titan. Et voici qu'il a inventé le moyen de se constituer une armée qui
écume le pays. Il a aussi capturé le mage Alsander... C'est VOUS qui devrez
arracher le mage des griffes du Voleur d'Ames. Pour cela, il vous faudra
vous aventurer au coeur de l'Empire des Illusions pour, au terme d'un
face-à-face décisif avec Mordranez, avoir une chance de sauver Titan...
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance…
Informations
- Ce livre est sorti uniquement dans
la 1ère édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
Keith Martin fait son apparition au sein
des auteurs de Défis Fantastiques, pour moi, c’est l'un des plus grands de la
série, et ça, je ne le cache pas. C'est un excellent écrivain, bien meilleur que
certains. Toutefois, je dois avouer que pour un premier écrit, ce n'est pas le
top (contrairement à Steve Jackson US qui, avec son « Marais aux Scorpions »,
avait fait une belle entrée dans le monde des Défis Fantastiques, même si cet
opus n'est pas excellent). « Le Voleur d'Ames » est un petit Défis Fantastiques,
tout ce qu'il y a de plus banal, comme le démontre son synopsis : tuer le
méchant sorcier qui veut répandre le Chaos sur tout le territoire des gentils.
Bon, au moins, ce genre d'histoire permet à l'auteur d'établir ses bases et de
prendre ses marques. Ne le blâmons pas. Histoire de ne pas finir sur une note
négative, je vais commencer par ce que j'aime le moins. Bon, comme je l'ai dit,
l'histoire est des plus bancales. Si la première partie sur l'île est encore pas
mal, la dernière partie dans les souterrains est vraiment monotone. Il n'y a pas
grand-chose qui se passe (au niveau interactivité avec l'environnement).
Heureusement, beaucoup de créatures se dresseront sur notre chemin, rendant un
peu plus vivantes nos pérégrinations. Porte-monstre-trésor, en somme. Cela
devient assez vite répétitif et peu distrayant. En plus de ça, toujours dans
cette partie, on ne ressent aucune ambiance et nous avons de la peine à nous
immerger dans l'histoire. D'autant plus que les illustrations n'aident vraiment
pas. Je ne les trouve pas spécialement jolies. Franchement, à part ceux des «
Sceaux de la Destruction », je n'aime pas trop les dessins de Russ Nicholson.
Pour finir, la difficulté n'est pas très relevée. Pour ceux en quêtes de
Challenge, vous allez être déçu. Passons aux points forts du livre. Le début sur
l'île n'est pas si mauvais, nous pouvons rencontrer plusieurs personnages
intéressants (le Chef des Autochtones, le Géant) et on peut dire qu'il y a une
bonne ambiance générale en cette début d'histoire. Ce que j'aime bien chez cet
auteur, c'est sa façon d'écrire et de décrire, et je trouve qu'il y a toujours
une très bonne continuité dans son récit. (Est-ce dû à la traduction ?). Car il
arrive, des fois, que la narration soit désastreuse, comme dans les « Sceaux de
la Destruction ». J'entends par-là que les paragraphes s'enchaînent mal et que,
des fois, j'ai l'impression qu'on est transporté d'un lieu à un autre sans
explication. Je dirai que c'est son point fort, tout comme la durée de vie. Cela
ne veut pas dire que le livre soit linéaire pour autant. Il y a plusieurs
chemins possibles. Bon, dans ce livre là, la possibilité des chemins à emprunter
aboutissement toujours au même endroit. Pour terminer, au niveau des moments
intéressants, je citerai l'homme attaché dans la cabane, le passage avec les
lutins et les autochtones, et la rencontre avec le crâne sanguinaire (du Keith
Martin tout craché). Le combat final contre Mordranez est encore pas mal. Tout
comme Balthus, c'est un sorcier en plus d'être un bon escrimeur.
En résumé, un petit livre pour un auteur au grand potentiel. Il prend gentiment
ses marques et nous pond un livre correct, mais nous pouvons néanmoins profiter
de sa façon d'écrire et de narrer les différentes péripéties. On sent que Keith
Martin a du potentiel et que le Voleur d'Ames n'est qu'un essai pour lui dans le
domaine des livres dont vous êtes le héros. Il n'y a qu'à voir son prochain
écrit, le « Vampire du Château Noir », que c'est un écrivain bourré d'idées
pouvant écrire une histoire très attrayante.