1ère édition avec le logo Défis
Fantastiques
20 avril 1990
2ème édition sans le logo
Fighting Fantasy
19 février 1997
Merci à
Lorin pour
le scan de la couverture de la deuxième édition sans le logo Fighting
Fantasy.
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
Défis Fantastiques n° 40(numérotation 1ère et 2ème édition) Keith Martin Master of Chaos Camille Fabien Les Edwards David Gallagher
1990
1990
26
septembre 1990
(1ère édition avec le logo Défis Fantastiques) 13 juin
1997 (2ème édition
poche sans
le logo
Fighting Fantasy)
Editions Gallimard (Folio Junior)
Un Livre Dont vous êtes le héros
607
2-07-033607-7
(1ère édition)
2-07-051450-1(2ème édition)
400
Résumé
Mais pourquoi donc avez-vous été invité, vous un guerrier, à une réunion de
sorciers ? C'est un vénérable Grand Mage à l'agonie qui vous l'apprend : le
Sceptre du Commandement a été volé par un Tueur Astral à la solde de
Shanfeu-hankohr, sorcier allié des Elfes Noirs. Ce Sceptre a le pouvoir
d'unir les forces du chaos qui, d'ordinaire, se combattent entre elles. Seul
un guerrier - et surtout un guerrier de votre trempe - est capable de
récupérer cet objet. Si du moins vous avez le courage d'aborder Koulgrah, le
Continent Noir... et d'affronter Shanfeu-Hankohr, que l'on croyait mort
depuis trois cents ans !
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance…
Informations
-
Dans la série anglaise, ce livre est
en réalité le numéro 41 chez Puffin Book.
- Ce livre est sorti uniquement dans
la 1ère et 2ème édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
C’est
avec grand plaisir que nous accueillons Keith Martin pour ce 40ème livre de la
série Défis Fantastiques. Il nous avait laissés avec un excellent opus avec « Le
Vampire du Château Noir ». Pour ce nouveau livre, même s’il reste un déca en
dessous de celui précédemment cité, « Le Sceptre Noir » demeure tout de même un
très très bon bouquin. Certes, l’histoire est banale (tuer le traditionnel
sorcier qui veut assouvir la population des gentils à sa merci) mais elle est
bien amenée. Car là où les livres ayant le même genre d’histoire met en scène un
aventurier armé partant en mission , dans « Le Sceptre Noir », le héros débute
sa mission en tant qu’esclave sur une galère dirigée par un Capitaine sadique
(cherche le stéréotype). Bien entendu, ceci n’est en fait qu’ « une » couverture
au héros pour l’amener à bon port. Dans cette première partie, attendez-vous à
perdre passablement de points de vie. J’ai trouvé ce début de mission très
intéressant. La partie suivante, se déroule dans une ville dont l’atmosphère
générale est très bien transcrite. On y retrouve de tout : marché, tavernes,
quartiers pauvres et violents, docks, magasins ,places des fêtes, arène de
gladiateurs, etc… Cette partie me fait un peu penser à certains jeux vidéos, où
le héros ne commence avec aucune arme et aucune pièce d’armure et où il doit se
débrouiller de trouver de l’argent pour en acquérir en faisant plusieurs
boulots. Pour cela, plusieurs destinations vous sont offertes, et c’est à vous
de choisir par où vous voulez commencer vos investigations. Dans ce début de
livre, Keith Martin nous offre une grande liberté de mouvements très agréable.
Pour trouver de l’argent, vous avez la possibilité d’en voler, de tuer des gens
pour le leur voler, d’en gagner dans des jeux, dans des combats de Gladiateurs
et en effectuant diverses quêtes annexes, dont certaines vous seront utiles pour
la suite de votre mission en y découvrant un objet important. Tout ça est écrit
de façon bien maîtrisée, et la narration est très bonne, les paragraphes
s’enchaînant bien (il arrive parfois d’avoir l’impression de passer du coq à
l’âne d’un paragraphe à l’autre). Tout ceci confère une très bonne ambiance, en
plus bien aidée par des illustrations de bonne facture qui correspondent bien au
cadre de la ville. Dans celle-ci, il y a la possibilité de rencontrer plusieurs
personnages, comme l’Elfe Noir (à noter que celui-ci est un personnage que vous
allez rencontrer à plusieurs reprises dans la même aventure, ce qui est assez
rare dans un Défis Fantastiques) le voleur Tutu Peyumpo, la mangouste parlante
(!) Galloti, le Capitaine Gatschik et d’autres encore. La difficulté est bien
dosée (les ennemis ne sont pas trop forts (dès que vous avez trouvé votre
équipement) et les objets nécessaires pour la réussite de la mission, bien
qu’ils y en aient quelques-uns, ne sont pas légions. Pour terminer ce début de
critique élogieux, je citerai plusieurs qui m’ont bien plus, notamment l’arène
avec le Gladiateur, le cambriolage avec Tutu Peyumpo, les Kidnappeurs, la ville
en elle-même). Passons aux points négatifs, car il y en a quand même. Tout
d’abord les noms, pourquoi l’auteur les a fait-il si ridicules? Entre
Shanfeu-Hankor (j’en veux encore), Baal-Desetth (balle de set), Baal-Dematsch
(ortho, balle de match) et Kanyan-Happu (quant il n’y en a plus) cela enlève
tout le sérieux et la crédibilité de l’aventure, ce qui est vraiment
désagréable. A moins que ce ne soit de la faute du traducteur qui voulait faire
quelque chose d’original… Je disais que le début offrait une grande liberté de
mouvements, ce qui n’est plus trop le cas vers la fin qui est un peu trop «
dirigiste ». En soi, ce n’est pas trop grave, mais il faut avouer que ça choque
un peu. On nous annonçait que Shanfeu-Hankor, le redoutable sorcier que le héros
doit occire, était un rude combattant. Finalement, j’ai trouvé le combat de fin
plutôt bâclé, même si une petite surprise vous attend après cela. Enfin, même
s’il y a beaucoup de passages intéressants dans ce livre, il n’y a pas des
passages mémorables qui vous resteront en tête lors de la fermeture du livre. Il
faut cependant avouer que rares sont les livres qui peuvent se targuer de
posséder telles qualités (ah, le « Gouffre Maudit » et sa bataille épique et le
« Talisman de la Mort » et son fameux paragraphe 300)…
En résumé, à nouveau un excellent livre de Keith Martin qui parvient assez
facilement à se hisser dans les tout bons auteurs des Défis Fantastiques (voir
des livres dont vous êtes le héros en général) en l’espace de trois livres. Il
nous offre quelques moments intéressants, un bon système de jeu (avec en plus,
la notoriété qui correspondant à vos agissements bons ou mauvais dans la ville),
une grande liberté de mouvement qui peut presque en faire un jeu vidéo, le tout
baigné dans une ambiance très bien rendue. Malheureusement, le livre est un peu
gâché par des noms ridicules qui enlèvent le sérieux de l’histoire.