1ère édition avec le logo Défis
Fantastiques
26 septembre 1991
2ème édition sans le logo
Fighting Fantasy
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
Vous n'êtes pas peu fier d'avoir servi dans les rangs du prestigieux
régiment du Tigre Blanc. Mais, à présent que votre engagement touche à sa
fin, le Conseil des Trois, qui gouverne l'Alliance Varradienne, vous
convoque : la Citadelle de Brûlesang est sur le point de tomber sous
les coups d'une armée d'hommes au visage gris et au regard vide, qui arbore
les bannières noires de la peste, emblèmes du Seigneur Mortis de Balthor -
mort il y a deux cents ans ! L'aide du général Hubald vous suffira-t-elle
pour anéantir Mortis et, du même coup, son armée de Morts Vivants ?
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance…
Informations
- Ce livre est sorti uniquement dans
la 1ère et 2ème édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
Ce livre est tout d'abord cosigné Dave
Morris et Jamie Thomson. Une coopération inattendue... et qui marche !! Oui,
ce bouquin est une réussite à part entière pour de multiples raisons :
- Son originalité : les systèmes de détermination, de risque d'alerte,
etc... vraiment bons.
- L'histoire : bien que classique au départ, elle se développe pour vite
devenir passionnante et assez complexe.
- La difficulté est très bien dosée, chose rare dans les livres dont vous
êtes le héros. Ni trop dur, ni trop facile, un juste milieu parfait!
- Enfin l'aventure en elle même est excellente, avec des ennemis parfois
inattendus et des situations travaillées.
- Le boss de fin peut être combattu soit dans son château soit dans la
plaine l'avoisinant, ce qui est assez peu fréquent!
Le tout donne un très bon bouquin, divertissant et assez long, pour des
heures de jeu en perspective !!!!
Intérêt : 8/10
Difficulté : 6.5/10
Aragorn
Ah, voici un
nouvel écrit de Jamie Thomson qui a déjà (co)écrit, pour cette série, « Le
Talisman de la Mort » et « L’Épée du Samouraï », ce qui n’est pas rien ! Bon,
cette fois-ci, il n’est plus avec son pote Mark Smith, ce dernier étant remplacé
par l’excellent Dave Morris. Smith est génial (« Talisman de la Mort », « Épée
du Samouraï » et il est également à l‘origine de la bonne série la « Voie du
Tigre ») mais avec Morris, on n’a rien perdu au change! Celui-ci est notamment à
la base des deux meilleurs opus (pour moi) de la série « Dragon d’Or », mais
surtout, il est l’un des créateurs de la série « L’Épée de Légende » ! En
résumé, ce livre part vraiment sur de bonnes bases. Ce livre est « Le Repaire
des Morts-Vivants ». Certes, ça fait très cliché comme titre de livre, mais tant
que le reste suit, c’est l’essentiel. Et là, c’est le cas. Ok, le but de la
mission est simple : tuer le méchant vilain ressuscité qui veut dominer le
monde. Mais bon, on excusera les deux auteurs qui, même avec un synopsis aussi
simple, parviennent à nous pondre un excellent tome au scénario, mine de rien,
bien ficelé. Déjà, la durée de vie est longue. Plusieurs chemins s‘offrent à
nous en cours de route, et même s‘ils nous amènent tous au même endroit au
final, on peut choisir dans quel ordre on veut les emprunter. Bien évidemment,
si on emprunte le mauvais ordre de chemin, on risque de louper des infos et des
(rares) objets essentiels à la réussite de la mission. Leur façon d’écrire est
très descriptive et leur narration très plaisante, comme Mason avec son «
Ancienne Prophétie ». Il y a même une petite dose d’humour via le Général Hubald
qui nous aide dans notre mission de loin via un anneau de communication à
distance, et dans la manière d’écrire en général. Ce n’est pas souvent qu’on
trouve cela dans les livres. On peut croire que ça peut nuire au sérieux du
livre, mais non. C’est nettement moins dérangeant que les noms dans le « Sceptre
Noir » de Martin. Plus haut, je disais que le scénario est efficace et bien
ficelé. La raison est que l’on rencontre beaucoup de passages intéressants (le
zombie dans la cage, les vampires et le cimetière, le Capitaine Jhezekhl, les
spectres du Naufrage, la fin (l’un des paragraphes de fin, où l’auteur nous
explique la manière dont les âmes sont libérées, est vraiment très beau et même
un peu « poétique » à la fois). En plus desdits passages, nous avons la
possibilité de faire plusieurs quêtes annexes n’ayant pas un rapport directement
avec la mission principale (tuer la créature appelée le broyeur) ou ayant des
liens avec (la femme vampire, épouse de Mortis, le Crânassier) mais qui
n’influencent en rien l’histoire si vous ne les faites pas. Je dois dire que
c’est toujours bien appréciable de faire ces quêtes, car cela renforce bien le
background, nous montrant qu’il n’y a pas que des dangers qui tournent autour de
la quête principale, si vous voyez ce que je veux dire. Concernant l’ambiance,
celle-ci est bien rendue, on ressent bien que l’on traverse des terres désolées
où le mal est entrain de gagner gentiment du terrain, avec les villages attaqués
de toutes parts dont ses habitants sont presque tous morts pour la plupart. Il y
a peut-être un manque de souffle et d’ambiance vers la fin, mais bon, ce n’est
pas facile d’être parfait de A à Z. Nous rencontrons aussi plusieurs personnages
comme Kandogor, Dame Lotmora, une Elfe et bien sûr, Mortis, que je trouve un peu
plus approfondi que la plupart des boss. D’ailleurs, il a le droit à trois
illustrations rien qu’à lui ! Plutôt pas mal, non ? Il y a même plusieurs
possibilités de le vaincre. Pour terminer, la difficulté est bien dosée. Il n’y
a pas beaucoup d’objets essentiels à trouver pour réussir la mission, et pour
les combats, même si ceux-ci sont relativement nombreux, les ennemis ont souvent
6, 7, voire 8 en habileté. Très rares sont les fois où leur habileté excède les
8. À présent, pour débuter les aspects négatifs du livre, je vais parler des
illustrations. Je dois dire que je suis un peu déçu, elles auraient pu être
nettement meilleures. David Gallagher nous avait habitué à mieux avec ses
dessins dans « Le Volcan de Zamarra » et «Le Sceptre Noir ». Comme quoi, on ne
peut pas toujours être parfait dans tout ce que l’on entreprend. Ensuite, je
dirai que c’est tout aussi dommage que la bonne ambiance glauque ne soit pas
présente jusqu’à la fin du livre, parce que je dois dire que, à partir de
l’intérieur de la Citadelle, on ne ressent plus qu’un grand vide, et cette même
Citadelle aurait quand même pu être un peu plus dangereuse ! C’est quand même le
repaire principal du Seigneur Mortis de Balthor ! Il faut vraiment le faire
exprès pour avoir un total élevé de Risque d’alerte (une capacité propre du
livre). Dommage !
En résumé, comme prévu, Jamie Thomson et Dave Morris ont fait du boulot… Mais
sincèrement, fallait-il en douter ? Ceux-ci nous proposent un très bon scénario,
éclipsant sans problème la faiblesse de l’histoire (plus basique que ça, il n’y
a pas !) avec en prime, des quêtes annexes, pleins de moments et de personnages
intéressants, ainsi qu’une bonne ambiance glauque et chaotique en général.
Dommage que les illustrations plus que moyennes et la fin bâclée de la Citadelle
viennent ternir le tout.