Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN : Nombre de paragraphes :
La désolation et la terreur règnent dans le royaume de Lalassa. De puissants
sortilèges ont en effet réduit le roi Valafor à l'état d'un vieillard
sénile, et c'est Arkayn, le Seigneur de l'Ombre, qui impose au pays sa
volonté, qu'il fait respecter grâce à la nécromancie et à la magie noire.
Vous êtes un officier de la garde royale, le plus fidèle des chevaliers de
Valafor. Dans un souffle, votre roi vous a supplié de mettre fin à l'odieuse
tyrannie d'Arkayn, et c'est sans hésiter que vous vous êtes mis en chemin
vers la Citadelle de l'Ombre, le repaire du Félon.
Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous
aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à
suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
Critiques
Troisième volume de la série Dragon d'Or, Le Seigneur de
l'Ombre est beaucoup moins terrifiant qu'il n'y paraît. Basé sur un scénario
basique (combattre un tyran dans sa kôôlossale Citadelle par une nuit de
pleine lune), la progression s'effectue sans aucune difficulté particulière
(Le Tombeau du Vampire et le Château des Âmes Damnées souffraient du même
défaut). Les mises en garde du chevalier prisonnier de l'auberge concernant
la dangerosité du site ne sont pas du tout en adéquation avec la réalité
vécue par le lecteur. Les épreuves s'enchaînent sans que l'on se heurte à
une difficulté véritable. L'exploration de la demeure du Maître ressemble
plutôt à un parcours de santé et les directions proposées conduisent
rarement à des impasses. Il n'y a pas ou peu d'objet absolument
indispensable pour s'affranchir de telle ou telle épreuve. Le système de
combat au dé, plus simple et plus rapide que dans les Défis Fantastiques,
rend les affrontements plus accessibles aux novices. Les illustrations, de
style baroque, conviennent parfaitement à l'ambiance humoristique. Les
perspectives étant chancelantes et débonnaires, les personnages versent
ainsi dans la bonhomie, quoiqu'on garde un souvenir émerveillé de la Femme
Tigrée qui se prélasse au coin du feu. Pour clore sur ce tableau élogieux,
il est regrettable que l'aventure ne comporte que 300 paragraphes.
Intérêt : 62 % Difficulté : 57 % Marmouscule
Troisième tome de la très bonne série Dragon d'Or. Après un deuxième opus ce
passant dans une pyramide, nous nous retrouvons cette fois-ci dans un
récit dans la lignée du Tombeau du Vampire, à savoir une ambiance assez sombre
et lugubre. Et c'est tant mieux ! Dragon d'Or n'est jamais aussi bon que
dans des ambiances comme celles-ci ! Bon, l'histoire est somme toute très banale
(tuer le méchant dans sa forteresse) mais comme d'habitude, l'histoire est bien
ficelée, et bien écrit. A noter que cette fois, Morris a cédé sa place à Oliver
Johnson, qui est également très à l'aise dans la façon de raconter une histoire.
Le début, jusqu'à l'arrivée dans la citadelle, est excellent, et dégage vraiment
une très bonne atmosphère. Notamment le début, avec le cavalier qui est sur la
couverture du livre. A sa place, vous pourriez également rencontrer un autre
personnage, qui vous surprendra. L'auberge est aussi un moment intéressant, où
vous rencontrerez un chevalier qui vous mettra en garde contre la Citadelle du
Seigneur de l'Ombre. Malheureusement, ses dires ne seront pas exactement la
vérité, car le challenge que vous proposera ladite Citadelle n'est guère élevée.
Mais ceci est un défaut récurrent de la série. C'est-à-dire le manque de
difficulté, hormis les combats (satanées règles !) qui, pour une fois, seront
nombreux. Donc si vous avez de la chance, il n'y aura aucun problème, par
contre, si les dés vous seront défavorables, attendez-vous à mourir. Au niveau
des faits marquants... hum, je dirai le début pour commencer. Ensuite, la petite
balade en balai avec la sorcière est plus qu'originale, et le banquet en
compagnie des goules est vraiment une très bonne idée, et fait assez frissonner.
Mais je dirai que la meilleure rencontre est celle avec la femme féline au coin
du feu. Passage très chaleureux, si je puis dire. Il y a encore un ou deux
passages captivants, mais je n'en dirai pas plus. Mais il n'y a quand même moins
que dans le tombeau du vampire. Au niveau de la durée de vie, elle est correcte,
à l'instar du Dieu Perdu. Toutefois, l'aventure reste un tantinet linéaire, mis
à part quelques choix parsemés ça et là. Au niveau des illustrations, rien à
redire. Fidèle à la série Dragon d'Or, c'est-à-dire qu'elles correspondent très
bien avec l'univers du récit. Le combat de fin n'est pas des plus difficiles,
mais le Seigneur de l'Ombre est un très bon méchant. En tout cas, il y du style.
En résumé, comme les deux précédents, le Seigneur de l'Ombre est un très bon
livre dont vous êtes le héros, même légèrement en dessus du deuxième (le style
d'aventure et de situation me plaisent quand même un peu mieux) par contre, ils
possèdent autant de moments forts l'un que l'autre. Vous ne serez pas déçu du
combat de fin, et vous suivrez l'aventure avec intérêt, même si celle-ci est
peut-être un peu linéaire. La difficulté n'est pas très difficile, et il est
possible que vous combattiez à de nombreuses reprises. Mais les points forts
resteront toujours l'ambiance et les illustrations. La note de la difficulté est
prise en compte si vous avez de la chance aux dés.
Intérêt : 8,5/10
Difficulté : 6,5/10 Sombrecoeur
On garde toujours un souvenir ému de son premier livre dont vous êtes le
héros. Moi, c'était celui-là. Pourquoi ? Je suppose qu'en entrant dans la
librairie avec ma mère, au moment de choisir un titre parmi les dizaines qui
affichaient leur superbe dans les rayons (c'était les années 80, l'âge d'or de
ces fabuleux bouquins), la couverture du Seigneur de l'Ombre m'avait attiré. Il
est fascinant, ce spectre qui chevauche la campagne les nuits de pleine lune,
afin de répandre la mort et la désolation dans des contrées terrorisées. Près de
vingt ans plus tard (et oui, déjà !), j'aime toujours ce livre.
Bon, disons le tout de suite, il n'est pas très dur. Je crois d'ailleurs que
toute la série Dragon d'Or est un peu comme ça. C'était mon premier et sans
aucune expérience, je l'avais terminé assez facilement. D'autant qu'il n'est pas
long, 300 paragraphes, contre 400 pour la plupart des Défis fantastiques par
exemple. Le système des combats est très simplifié. L’adversaire n’a que des
points d’endurance. Il faut lancer deux dés et le résultat du lancer détermine
ce qui se passe. Exemple : de 2 à 5, vous êtes blessé et vous perdez 3 points
d’endurance ; de 6 à 9, vous blessez légèrement votre adversaire et il perd 1
point d’endurance ; de 10 à 12, vous le blessez gravement et il perd 3 points
d’endurance (le barème change selon les adversaires).
Seul le combat final contre le Seigneur de l'Ombre peut poser problème si on a
perdu trop de points en route, c'est un adversaire très coriace, il a 18 en
endurance (alors que la plupart des créatures ne dépassent pas 10) et pour le
blesser, il faut au moins tirer un 8 avec deux dés. Sinon, le récit est assez
linéaire. Mais l'ambiance est très prenante et d'après mes souvenirs, l'histoire
était bien rédigée. En résumé, pour les joueurs invétérés, Le Seigneur de
l'Ombre ne présente aucune difficulté et n’est donc pas d’un grand intérêt. Mais
pour les débutants, et pour ceux qui s'attachent d'avantage au récit qu'à la
difficulté de l'aventure en elle-même, c'est un bon livre. Et les illustrations
intérieures sont plutôt réussies. Quant à la couverture, je me répète, mais je
la trouve magnifique !
Intérêt : 85 %
Difficulté : 60 %
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