Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN : Nombre de paragraphes :
Enfoui sous les sables brûlants du désert de Khem, se trouve le tombeau du
grand pharaon Kar-Thot. D'immenses richesses attendent celle, ou celui qui
les découvrira. Vous savez que de nombreux sont ceux qui ont perdu la vie -
sinon la raison - en tentant cette quête. Mais ce n'est pas cela qui vous
empêchera de vous lancer, à votre tour, dans l'aventure.
Cependant, si vous arrivez à déjouer les traîtrises de la ville d'Arksor, à
vaincre le terrible désert de Khem, à trouver le bon chemin menant à la
chambre funéraire, dans la pyramide de Kar-Thot, saurez-vous échapper à la
Malédiction du Pharaon ?
Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous
aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à
suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
Informations
Dans la série anglaise, ce livre est
en réalité le numéro 5, ce qui n'est pas gênant puisque chaque livre est une
aventure indépendante.
L'illustrateur de la couverture s'appelle Bruno Ellitori alors que celui des
autres livres de la série s'appelle Bruno Elettori. Je pense qu'en réalité
c'est le même illustrateur et que donc c'est une erreur qui provient du
livre anglais.
Critiques
En route pour cette
4ème mission, qui est plus dans le sillage du Dieu Perdu. Quittons les contrées
lugubres du Seigneur de l'Ombre, pour nous rendre dans le désert aride, à la
recherche du tombeau du grand Pharaon Kar-Thot. (Note personnelle : ce livre a
été le premier de cette série que j'avais en ma possession). Si je dis que la
Malédiction du Pharaon est plus proche du Dieu Perdu, c'est parce que nous
devons rechercher un tombeau qui appartient à une illustre personne. Moi qui
suit un fervent de l'Egypte, je ne pouvais être que satisfait de vivre une
aventure qui se déroule dans un désert, peuplé de monstres et de nomades.
Malheureusement, et c'est le coeur serré, je dois dire que ce tome est (de loin)
le moins bon de la série. Ce n'est pas du côté de l'ambiance qui s'en dégage,
car, comme d'habitude, elle est magique (la traversée du désert est très bien
rendue, de même que la bourgade du début de livre) ni du côté des illustrations
(même si elles sont quand même en dessous des autres jusqu'à présent) mais tout
simplement parce qu'il n'y a quasiment aucun moment mémorable. Comme je l'ai
dit, peut-être la traversée du désert qui est très bien décrite, mais une fois
dans le tombeau, il n'y a pas grand chose. J'ai beau cherché, aucune scène ne
sort du lot. Peut-être celle avec les statues, ou, dans une moindre mesure la
rencontre avec le "boss" de fin, mais sinon... Je crois que le meilleur passage
reste la fin, c'est-à-dire le dernier paragraphe qui, je l'avoue, n'est pas mal
du tout. Pourtant, ce livre ne referme pas que des défauts. C'est le moins
linéaire jusqu'à présent. En effet, si vous emprunter un chemin autre que le
chemin principal, vous pouvez clore le livre assez rapidement. Ensuite, lors
d'une deuxième relecture, vous aurez tout le loisir d'emprunter le chemin
principal (ou encore un autre chemin parallèle). Evidemment, le fait de prendre
ces seconds chemins rend l'aventure beaucoup plus courte, alors que question
durée de vie, on est (très) loin d'un Revanche du Vampire ! Mais ceci, c'est au
bon vouloir du lecteur. En ce qui concerne la difficulté, il y en a presque
aucune. De part parce que les ennemis à combattre seront relativement rare, et
d'autres parts car les objets qui vous seront utiles se trouveront presque à
coup sûr sur votre chemin, pas de risque de passer à coter ! Néanmoins, il
faudra quand même faire travailler votre jugeotte. Oliver Johnson sait faire
vivre et raconter son aventure, mais il ne possède pas la même imagination et
les mêmes bonnes idées que son comparse Morris.
En résumé, la seule déception de la série, qui avait, pourtant, un gros
potentiel. Le livre aurait pu être mis plus en valeur, et être plus élaboré.
Mais l'auteur était peut-être en panne, voire en manque, d'inspiration pour son
oeuvre. Pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce Malédiction du Pharaon,
si ce n'est la bonne ambiance qui s'en dégage, et les illustrations qui vont
bien avec. Et comme d'habitude, le style écrit est très bon. Johnson, avec son
Seigneur de l'Ombre, avait pondu un excellent tome, mais est retombé beaucoup
plus bas avec ce deuxième livre. Avait-il épuisé toutes ses idées ?
Intérêt : 7/10
Difficulté : 6/10 Sombrecoeur