Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN : Nombre de paragraphes :
Le monstre du baron Viktor Frankenstein - une hideuse créature fabriquée à
partir de cadavres humains - s'est échappé du souterrain où son maître le
retenait prisonnier. Il erre à présent dans les vastes déserts de l'Arctique
qu'il a réussi à atteindre en s'embarquant sur un navire. Une lutte sans
merci s'engage alors entre le monstre épris de liberté et le savant fou qui
s'est promis de rattraper et d'abattre l'être terrifiant qu'il a crée.
Dans cette aventure infernale, VOUS pouvez choisir le personnage que vous
voulez incarner : le monstre ou son maître. Dans l'un et l'autre cas, sachez
que la mort vous guette...
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Alors, bonne chance…
Critiques
Avant propos: J'entame enfin la seconde et dernière critique de cette
mini-série. Je n'ai pas besoin de faire un avant propos sur les règles, car je
l'ai déjà fait lorsque j'ai rédigé la critique du Château du Dracula. Néanmoins,
il faut juste que je précise que, au lieu d'avoir quarante lieux qui nous sont
décrits au début du livre, il n'y en a "que" 34, ce qui est déjà pas mal.
Toutefois, on peut s'apercevoir dès le début que ce livre-ci sera moins bien que
son prédécesseur, car il n'y a pas de règle en plus (comme les passages secrets)
et le prologue est nettement moins intéressant. Bien, cessons de bavarder, et
venons-en au fait.
Baron Viktor Frankenstein: Des deux aventures, celle-ci est la meilleure, mais pas
de beaucoup. Notre but est d'attraper notre monstre que nous avons crée pour le
mettre hors d'état de nuire, chose que nous ne pourrons même pas faire à la fin.
Ensuite, le début, bien que l'ambiance de l'arctique soit bien présente et bien
décrite, n'est qu'une succession de chemin à choisir, dont les paragraphes ne
dépassent pas quatre lignes, et c'est bien dommage, car Brennan n'est jamais
aussi fort que lorsqu'il écrit. Les combats, qui sont relativement nombreux,
peuvent être aussi faciles que durs, mais grâce aux quelques soins que nous
possédons au départ et grâce au traitement naturel, vos points de vie perdus
retrouveront régulièrement leur total de départ, surtout que, après chaque
paragraphe, vous pouvez augmenter de trois vos points de vie actuel. Sinon, les
morts sur lancers de dés sont plutôt rares, et la difficulté du livre lui-même
n'est pas ce qu'on pourrait appeler un challenge. Cependant, il vous faudra
trouver une clé se trouvant dans une caverne, mais celle-ci comporte de nombreux
passages qui vous feront galérer pendant un certains temps. Et tant que vous ne
trouvez pas cette clé, n'espérez pas aller plus loin ! Par contre, l'intérêt
augmente vers la fin du livre, lorsque le Baron arrive dans la ville légendaire
de Xhantine. C'est assez bien foutu, je dois admettre. C'est l'un des seuls
passages du livre qui en vaut la peine, avec peut-être celui où l'on peut
visiter un navire abandonné. Du côté des pouvoirs PSI de ce cher Baron, on
retrouve une capacité qui augmente les points de dégâts infligés, une autre
capacité de protection (déduction des dégâts infligés par l'ennemi) et une
dernière capacité qui peut être tout aussi utile que dangereuse. Le Baron peut
créer une fiole qui agira d'une manière ou d'une autre qui dépendra d'un lancer
d'un dé. L'humour de Brennan est quasi absent dans cette aventure, et c'est tant
mieux, l'humour n'a pas sa place dans une série appelée "Épouvante"
Intérêt : 60% Difficulté : 65%
Le Monstre Rien de particulier dans cette aventure qui diffère de
celle du Baron. Le début est également une succession de chemin à prendre, dont
les paragraphes sont trop courts, alors que l'auteur aurait pu rajouter quelques
lignes de descriptions. Les combats sont toujours bien présents, et même si
certains peuvent donner du fil à retordre, le Monstre possède une panoplie de
soins à sa disposition, donc de ce côté-là, pas de soucis. Et comme pour le
Baron, le Monstre devra visiter les fameuses grottes pour y dénicher trois
pièces octogonales qui permettront l'ouverture d'une porte menant à la
"liberté". Ces pièces sont dispersées un peu partout dans les grottes, et il est
possible qu'il vous faudra quelques temps pour toutes les dénicher. Pour ce qui
est des passages intéressants, la visite du village des esquimaux est pas mal,
mais sinon, c'est assez le néant. Et le combat contre le Baron aurait pu être un
peu plus corsé. Bon, Viktor Frankenstein ne reste quand même qu'un homme, il ne
peut pas avoir de superpouvoirs (quoiqu'il ne possède même pas ses facultés psi
qu'il a en général lorsque nous jouons avec lui). Les compétences du monstre
ressemblent un peu à ce qui a déjà été vu : dégâts en plus à infliger à
l'ennemi, protection contre les blessures, et quelque chose de plus originale,
il peut s'attirer la sympathique de quelque créature. Cette dernière compétence
agit comme s'il avait gagné le combat.
Intérêt : 55% Difficulté : 65%
Conclusion: Un livre vraiment inférieur au premier tome, et il ne
vous gardera vraiment pas en haleine. La seule chose d'intéressante dans cette
aventure, est son atmosphère de l'arctique, ma foi plutôt bien rendue. Mais
sinon, il n'y a vraiment rien de particulier qui vient pimenter ce livre. Bref,
un livre à lire une fois mais à oublier après.
Intérêt final : 57,5% Difficulté : 65% Sombrecoeur
Je n'ai du lire qu'une fois ou deux Frankenstein le
maudit donc mon avis n'est peut être pas très objectif. Déjà, les règles
de la série Epouvante sont nulles. Elles ne sont pas terribles dans la Quête du
Graal, mais là c'est carrément foireux. De plus, le fait de présenter tous les
lieux au début ne m'a jamais emballé. Rajoutons que les différents pouvoirs du
savant et du monstre ne servent guère au cours du livre et déséquilibrent
affreusement les combats. Combats pas très nombreux, heureusement.
Disons-le d'entrée, j'ai toujours trouvé ce livre d'une platitude remarquable.
Dans la même veine que le mercenaire de l'espace ou du chasseur des étoiles,
c'est à dire : on se fait chier. La banquise est à mourir d'ennui et Brennan
n'arrange en rien la situation avec ses : "Voulez-vous aller à l'est ou à
l'ouest ? Ouest ? Vous êtes mort, désolé." Aucune originalité dans le traitement
de l'aventure et aucun moment marquant. Les lieux visités n'ont rien de folichon
et aucun personnages rencontrés ne retient notre attention. Les deux aventures
sont assez différentes mais aucune ne vole bien haut. Il s'agit juste de
retrouver l'autre et le scénario ne progressera pas plus que ça. Un peu dommage,
quand on lit le roman de Shelley, c'est quand même plus vif. Seuls quelques
traits d'humour parviennent à sauver le livre du naufrage le plus total. Brennan
abandonne le semblant d'ambiance horrifique que l'on trouvait dans Dracula et
revient à son univers. Mais là encore il est très loin de son meilleur niveau.
En bref, LE gros raté de Brennan. Le thème de départ était intéressant mais le
résumé reste le moment le plus intéressant de l'aventure. Passez votre chemin !