première édition avec le logo
Les Messagers
du Temps
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition anglaise : Année de la traduction française :
Sortie de l'édition française : Edition française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN : Nombre de paragraphes :
Voici un livre dont vous pourrez être le héros... ou l'héroïne ! Selon que
vous êtes fille ou garçon, vous serez le Prince ou la Princesse du Temps,
venus des profondeurs de la Terre pour entrer dans le monde des hommes.
Votre mission ? Délivrer Gayok, le preux Messager de votre royaume,
prisonnier de ces créatures humaines qui vous sont à la fois si lointaines
et si proches et dont si souvent vous avez désiré partager le destin. Mais
les hommes sont étranges et dangereux ! que demander à ce pendu visionnaire
qui parle par énigme ? Que répondre aux sorcières dodues qui hantent l'étang
du grand Montfaucon ? Et ce moine à demi mou, au fond de sa chapelle,
contemple-t-il le ciel... ou l'enfer ? Sur le chemin qui mène à la tour où
s'égrène la complainte du Carillon de la Mort, Prince ou Princesse, vous
apprendrez ce que sont les hommes, vous percerez leurs secrets et leur
histoire deviendra alors la vôtre...
Informations
- Cette série n'est jamais ressortie
dans la deuxième édition.
Critiques
Premier tome de la série Les Messagers
du temps, le Carillon de la Mort est en résumé un honnête divertissement
pour un lecteur assidu de livre dont vous êtes le héros. Tout d'abord les
règles : assez simples mais efficaces. Le système de combat, inspiré de
celui des Défis Fantastiques, est cependant plus étoffé que ce dernier tout
en n'atteignant pas la complexité ridicule de celui des Loup* Ardent. L'idée
du choix de 2 talents est aussi intéressante bien que peu originale. Passons
à l'aventure proprement parlée. Elle est divertissante mais n'est pas
parvenu à me captiver comme certains grands Défis Fantastiques. Pourtant
l'histoire est assez bien pensée et originale : sur un fond historique réel
au départ (la guerre de 100 ans) elle dévie progressivement vers de l'héroïc-fantasy
pure lors du passage final dans le labyrinthe du carillon. Venons-en
maintenant à ce dernier qui est nettement le point fort du récit. On est
enfermé dans une tour de 4 étages composés de pièces et de couloirs. Une
seule échelle permet de passer d'un étage à l'autre et quand on franchit le
seuil d'une nouvelle pièce, on vieillit de plusieurs années. Ce qui fait que
l'on atteint l'étage final à près de 80 ans, ce qui est quand même assez
original. On est accompagné presque tout au long de l'aventure par Furyos le
court, un nain très coléreux, qui rajoute un peu de profondeur au récit. Les
autres personnage non joueur rencontrés sont très biens décrits
contrairement à d'autres livre dont vous êtes le héros. Dans la liste des
bonnes idées, rajoutons la recherche des ingrédients de la Juventiane, une
potion qui est destinée à ralentir notre vieillissement lors de l'épreuve
finale. Bien que facultative, cette mini quête est intéressante tout comme
les rencontres avec les Zeugma, le prophète, Mimmol ou les Mollues.
Mais ce livre a aussi des défauts dont je vais maintenant vous parler : le
principal est pour moi la linéarité. J'ai rarement vu un livre aussi
dirigiste dans les choix proposés : quoi qu'on fasse, on se retrouve
toujours face aux mêmes situations, ce qui est lassant lors des relectures
du livre. L'aventure est aussi plutôt courte, et la fin arrive bien vite
quelque soit le chemin emprunté.
En conclusion, un bon lire, qui possède une histoire intéressante, de bonnes
règles du jeu et beaucoup de texte ; cela se fait ressentir sur la longueur
de l'aventure qui est trop courte et la linéarité est très élevée.
Un bon divertissement malgré tout.
Voici le
premier Opus d'une nouvelle (à l'époque !) série de livre dont vous êtes le
héros. Apparemment écrite par un Français, et donc incorrectement dotées de
"traduit de l'anglais par Camille Fabien", cette série apporte quelques
nouveautés.
La première, et non la moindre, est le fait de pouvoir incarner deux
personnages : le Prince ou la Princesse du Temps. Le choix étant
initialement décidé par votre sexe, les vrais joueurs (comme moi^^) ne
résisteront pas a l'envie d'incarner tour a tour nos deux héros, ce qui
donne essentiellement quelques différences au niveau du texte, et des
rapports avec les personnages rencontrés, mais ne change jamais (ou très
peu) la difficulté, et surtout l'histoire elle même. Le parcours sera le
même pour les deux à quelques nuances près (mais ce sont justement ces
nuances qui nous intéressent !).
Au niveau des règles, on se rapproche d'un Défis Fantastiques pour les
combats, l'auteur ajoutant des dégâts différents suivant la zone du corps
touchée, celle ci étant déterminée par un jet de dés du vainqueur de
l'assaut. Sympa.
Le reste est classique repas pour se soigner, et comme dans quelques
séries ,2 compétences a choisir au départ. (un peu comme dans Loup Solitaire
, ou La Voie du tigre).
Une particularité : le coup d'audace , une carte a tirer parmi 6 (qui
revient a tirer un D6, en fait), que je déconseille, tant les effets peuvent
être catastrophiques ! De toute façon, vu la difficulté générale très faible
de la série, il est facile de s'en passer !
Passons a présent à l'histoire elle même : nos deux héros sont des
"Pérenniens", habitants du centre de la Terre, qui ne vieillissent pas, et
vivent donc éternellement. Leur mère, la Reine Chronalia les convoque pour
leur révéler que l'un d'eux est voué a la remplacer, et que étant jumeaux,
il n'y a pas de droit d'aînesse qui tienne, seule une épreuve peut les
départager.
Nous apprenons alors que nous allons devoir délivrer quatre messagers du
temps (un par livre de la série), prisonniers a des endroits et, des époques
différents, dans le monde des hommes.
La première mission nous amène donc en France, a l'époque de la guerre de
100 ans, en 1425, a la recherche du messager du Temps que l'on nomme Gayok
le Preux. Le début de l'aventure est très "gros" : on arrive tel un oisillon
tombé du nid dans la campagne Lorraine (chez moi^^), on rentre dans une
maison isolée, on prend armes, armure et nourriture et on se tire vite fait
bien fait ! Mais voila, l'habitant rentre, ne s'offusque pas, ne s'étonne
pas, ne s'énerve pas, et après deux trois soupirs, ou larmichettes, selon
que vous êtes Prince ou Princesse, et voila ce bon monsieur qui vous donne
son cheval en prime ! Sympa, les paysans Lorrains médiévaux !
Apres ce départ un peu tordu a mon goût, mais c'est vrai qu'il faut bien
intégrer notre pérennien(e) dans le monde des hommes, l'aventure commence
vraiment. Celle ci est agréable, pas très dure, linéaire, mais très bien
racontée, et agrémentée de nombreux personnages hauts en couleurs. On est
plus proche d'un Loup Solitaire, très romancé, que d'un pur Ian Livingstone
, ou autre tombeau des maléfices, très orienté "jeu".
On en voit assez rapidement le bout, et on s'étonne au passage du peu de
combats ou autres lancers de dés a effectuer pour y arriver. On a
l'impression que l'auteur, pris par son récit a oublié certains points de
règles en route (notamment ces fameuses compétences, je n'ai pas vérifié
entièrement, mais j'ai l'impression que sur les 7 initiales, seules trois ou
quatre sont citées dans l'ouvrage). Mais qu'importe, le plaisir est là, et
on regrette presque de terminer l'aventure, on aimerait bien poursuivre
cette "ballade " (c'est vrai que la difficulté est très faible) un peu plus
au coté de notre héros/héroïne !
Un petit "plus" agrémente l'aventure : une sorte de quête annexe, qui
consiste a réunir des ingrédients, disséminés tout au long de l'aventure,
afin de pouvoir faire une recette nommée la Juventiane, très utile dans le
passage du Carillon lui même.