première édition avec le logo
Les Messagers
du Temps
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition anglaise : Année de la traduction française :
Sortie de l'édition française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN : Nombre de paragraphes :
Voici un livre dont vous pourrez être le héros... ou l'héroïne ! Selon que
vous êtes fille ou garçon, vous serez le Prince ou la Princesse du Temps,
venus des profondeurs de la Terre pour arracher Valiocka la Juste, messagère
de votre Royaume, aux griffes du diabolique Peter Medduzz. Celui-ci, savant
dévoyé assoiffé de puissance, a mis au point une substance qui permet de
multiplier à volonté les molécules de l'eau. Inondations et raz-de-marée
catastrophiques : c'est le sort qu'il promet au monde des hommes. A vous
d'épargner ce cataclysme à la planète. Direction : San francisco ! En ce
printemps 1989, une mission vous attend : sauver la Terre d'un nouveau
Déluge !
Informations
- Cette série n'est jamais ressortie
dans la deuxième édition.
Critiques
Voici l'ultime volume de la série
"messagers du temps", et celui ci nous amène donc a la conclusion que l'on
attend depuis le début : qui du Prince ou de la Princesse succédera a Chronalia
, reine des Pérénniens? C'est ce que vous saurez en faisant l'aventure !
Celle ci nous amène au XXème siècle, en 1989 exactement, sur le continent
américain, a l'instar du troisième volume. Nous débutons la mission a la
périphérie de San Francisco, et après avoir acheté une voiture et par là,
vérifié que notre nouveau talent d'automobiliste est bien réel, nous voici lancé
dans la mission ! Le messager du temps a délivrer cette fois ci, est une
messagère, puisqu'il s'agit de Valiocka la Juste, connue pour sa grande bonté
(ainsi que sa grande beauté !).
Chronalia, grâce a un appareil sophistiqué inventé par les Pérenniens, et dont
nous apprenons l'existence au début de l'ouvrage, a réussie a capter la détresse
de Valiocka. Elle est en danger ! En effet, elle est séquestrée par un savant
fou et ses complices, ce dernier projetant rien moins que l'Apocalypse sur la
Terre, grâce a son invention, la Meduzzine (il s'appelle Medduz, il est allé
chercher loin...). La Meduzzine lui permet en effet de multiplier les molécules
de l'eau, et de transformer une flaque en un étang, et de changer une rivière en
un océan !
Il a alors pour sombres desseins de noyer la majeure partie du globe, et de
régner sur ce qu'il restera, en bon marin qu'il est (un peu niais, comme
projet..). Notre héros/ine devra compter, pour réussir a contrer ce mégalomane,
sur l'aide du journaliste John Bob de Golf, qui s'avère être un allié de choix
malgré son intérêt énorme pour son compte en banque...
Au niveau de la difficulté, on retrouve les petits défauts de l'auteur :
l'histoire est d'une relative simplicité SAUF quelques jets de dés du type pair,
impair ou double, qui vous amènent a un paragraphe de fin d'aventure si vous les
loupez... un peu sévère ! L'aventure est une fois de plus composée de
paragraphes peu nombreux , mais très longs et bien rédigés, également marque de
fabrique de James Campbell.(a noter que ce livre arrive sur la seconde marche du
Podium des livres dont vous êtes le héros les plus épais, après la Couronne des
Rois de Steve Jackson , avec un bon petit 352 pages !)
Pour ce qui est de l'intérêt, je dirais que l'aventure est une fois de plus très
sympathique, et bien écrite, mais si on la compare aux autres volumes, l'enquête
est moins passionnante que dans "le masque de sang" (trop d'action, moins de
réflexion et l'intrigue ne casse pas des briques), et l'ambiance moins
dépaysante que dans "le carillon de la mort" (avec ses créatures fantastiques et
sa campagne agréable), et surtout dans" l'homme au cheval de brume"(far-west,
quand tu nous tiens...!)
Le fait de se retrouver au XXème siècle même si c'est original dans un livre
dont vous êtes le héros ne m'emballe pas outre mesure, ce qui explique mon
jugement un peu sec. Bref, ce livre est pour moi le moins bon de la série, mais
attention, je dis bien le moins bon, car il n'en reste pas moins un très
agréable livre-jeu roman.
La fin, quoiqu'un peu rapide, nous permet tout de même de savourer la victoire,
et c'est un grand contentement après avoir lu tous les autres volumes. A lire,
un bon livre dont vous êtes le héros, qui sort aussi de l'ordinaire.
Intérêt : 70%
Difficulté : 50% (jets de dés...)
Throm le barbare