1ère édition avec le
logo Défis
Fantastiques
05 novembre 1987
Série :
Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française :
Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
Vous êtes le noble souverain d'Arion, calme cité située au nord-est de Khul,
que vous gouvernez pour le plus grand bien de tous vos sujets. Pourtant
terreur et destruction menacent de s'abattre sur ce havre de paix. En effet,
dans les montagnes de Krill Garnash où elle a établi son repaire, Morgane la
sorcière vient de donner vie à douze Golems. Onze d'entre eux portent un
masque marqué d'un Sceau de la Destruction. Seul manque le dernier Sceau qui
pourrait donner à cette sorcière maléfique un pouvoir sans partage : la
légende n'affirme-t-elle pas que quiconque réunira les douze Sceaux sera le
maître du monde ?
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Alors, bonne chance…
Informations
-
Ce livre est sorti uniquement dans la
1ère édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
Et bien, après avoir fait 3
tentatives (sans l'avoir fini encore...) (Et sans compter celle où on meurt
dès le 3ème numéro. remarquez, c'est ma faute aussi ; Le narrateur dit que
personne n'est revenu vivant du lac, et moi, je passe par le lac, comme un
con), je pense du bien de ce livre.
Bien sûr, il y a quelques incongruités : la mort hyper rapide dans le
lac, la trame de fond qui manque de détails (La problématique des sceaux
n'est pas claire comme de l'eau de roche...) ou le numéro 400 qui fait 3
lignes ("Vous avez gagné, bravo"). Malgré ces quelques faux pas, la
description des différentes étapes que vous franchissez au cours de vos
pérégrinations est plus que correcte. On trouve même des passages très
intéressants (Dans la mine, perdu dans la brume, ou pris dans un feu de
broussailles (Pas évident à en sortir).
Bref, un ouvrage prenant, même si ce n'est pas le meilleur d'entre tous...
« Les Sceaux de la Destruction »
fait parti de ces livres que j'avais lus à l'époque où j'étais jeune, et
dans lesquels je ne me souvenais de pas grand chose. C'est dont avec
curiosité que j'ai ouvert cette oeuvre. À sa fermeture, mon avis est ni
excellent, ni mauvais. Il se situe dans le juste milieu. J'ai retenu
plusieurs bonnes choses. Tout d'abord l'action, il y en a pas mal, au moins,
on garde toujours un souffle épique. Par contre, pour une habileté en
dessous de 10, je pense que ça peut être dangereux. Ensuite, j'ai également
apprécié sa durée de vie correcte, ainsi que la linéarité moyenne. En effet,
au début, plusieurs chemins sont possibles. Par contre vers la fin, nous
sommes obligés de nous rendre à un certain lieu pour voir une certaine
personne, pour que cette dernière puisse nous mettre en garde contre le
traître de l'histoire. Sans ça, il est impossible de finir le livre. Ceci
est la principale difficulté du bouquin. Concernant les illustrations, je
dois admettre que, même si je n'apprécie pas trop ce que fait Russ
Nicholson, il a fait vraiment du bon boulot dans son livre. Ce que j'aime
bien chez ce dessinateur, c'est qu'il arrive toujours à pondre des
illustrations en rapport avec l'ambiance en général (qui est, ma foi, plutôt
bonne dans ce livre). Enfin, je me comprends dans ce que je veux dire. Il y
a également quelques passages intéressants (comme les apparitions
fantomatiques du début, les squelettes, la vieille femme, la chasse au
Tigre, les paysages brumeux) et qui contribuent grandement à l'atmosphère du
récit. Au niveau des points faibles, j'e n’en ai pas retenu beaucoup, mais
on va dire que ce sont les pires qu'il puisse y avoir ! Un style écrit
mauvais (allez comprendre la description des lieux visités) et une narration
désastreuse (les paragraphes s'enchaînent mal, je trouve). En plus,
l'intrigue, bien qu'originale et pas franchement mauvaise, part un peu en
vrille vers la fin, et le fait qu'un Roi part tout seul en mission n'est pas
crédible. Et que dire du paragraphe de fin avec ses cinq lignes ? Navrant.
Le paragraphe 400 n'est vraiment pas le truc de Robin Waterfield (On l'a
déjà remarqué dans la Planète Rebelle).
En résumé, un livre correct qui comporte beaucoup d'éléments, mais qui est
gâché par les pires faiblesses que puissent avoir les livres-jeux : style
écrit et narration mauvais, court paragraphe de fin et intrigue douteuse.
Heureusement que le livre est sauvé par ses combats, ses moments forts et
ses illustrations confèrent une bonne ambiance !