1ère édition avec le logo Défis
Fantastiques
26 août 1994
2ème édition sans le logo
Fighting Fantasy
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française :
Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
Le jour où le Grimoire Noir est dérobé par Nazek le Sorcier, une terreur
sans nom s'empare du royaume d'Ocriculum. Depuis des siècles, les moines de
l'abbaye de Rassin veillaient sur cet ouvrage très ancien qui renferme la
clé du légendaire Sépulcre des Ombres. Si jamais le cercueil vient à être
ouvert, la Bête Infernale sera libérée et mettra l'Ancien Monde à feu et à
sang. Vous seul, un guerrier toujours en quête d'aventures périlleuses, êtes
capable de récupérer le Grimoire. Mais il vous faut faire vite, car la nuit
où la Lune de Shekka se lèvera, plus rien n'empêchera le Démon d'accomplir
sa terrible vengeance.
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance…
Informations
- Ce livre est sorti uniquement dans
la 1ère et 2ème édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
Ce défis fantastique est un
kill-the-sorcerer classique mais assez difficile du fait des nombreux objets
et informations obligatoires dont on a besoin. Il a pour particularité de
faire intervenir la foi qui a un rôle important dans cette aventure : en
effet, le combat final reposera sur un test de votre foi qui est immanquable
si vous faites la totalité des bonnes actions et que vous procuriez toutes
les reliques permettant de faire fructifier ce total. Le passage de l’énigme
de Cynric, le mendiant fou, est sans doute avec le combat final, le meilleur
passage du livre. Le premier LDVELH de Jonathan Green est dans l’ensemble
d’assez bonne facture : agréable à lire et possédant une bonne trame même
s’il demande pas mal de tests obligatoires à réussir.
Dans la plus
pure tradition de Jackson-Livingstone, Jonathan Green commet le Sépulcre des
Ombres... Vous qui entrez ici abandonnez toute espérance.
L'histoire est proche du Kill the sorcerer, sauf qu'ici il s'agit d'envoyer
ad patres un très gros (et très fort) démon en plus d'un vilain sorcier.
Petite touche d'originalité, on rencontre le sorcier en question dès le
début du livre, et c'est de la faute du courageux aventurier que le joueur
incarne si l'apocalypse est sur le point d'être déchaînée : le scénario est
donc l'histoire d'une tentative de rachat.
Et ce ne sera pas facile, car ce livre est un one-true-path qui cumule les
exigences du genre : choisir la bonne rue au bon moment, se laisser capturer
alors que d'autres choix sont possibles, aider telle personne, faire telle
action, acheter telle potion... pire que tout : obtenir le bon chiffre au
dé, sans que les caractéristiques (Habileté ; Endurance ; Chance ; Foi)
interviennent. De même, si les combats ne sont pas très nombreux, il faudra
faire face à une série de créatures d'Habileté 10-12 qui ne seront
vulnérables qu'à la seule arme magique du jeu (à noter : le livre précise
bien que le bonus +1 Habileté intervient sur le total de départ), arme qui
nécessitera plusieurs parties pour découvrir. J'ajoute encore le labyrinthe
du bourbier dans lequel le HASARD détermine en partie le parcours du joueur
!
A présent, jetons un oeil à la feuille d'aventure : dans la case équipement,
on retrouve un tas d'objets dont certains ne servent à rien, un total de
chance qui a beaucoup souffert (je conseille 11-12 d'entrée), un total de
foi qui augmente sans cesse parce qu'il ne sert à rien : c'est juste un
moyen pour l'auteur d'infliger des morts injustes si le taux est trop
faible.
Vous l'aurez compris, ce Livre Dont Vous Êtes Le Héros n'est pas un de mes
préférés, bien qu'il affirme la formule classique qui a lancé le genre, mais
il n'a pour moi ni le charme d'un Ian Livingstone (dans le Sépulcre des
Ombres, les
personnages non joueurs sont froids, le background est faible... Jonathan Green
n'ajoute rien au monde de Titan), ni l'originalité d' un Steve Jackson. Le fond
religieux est ainsi faiblement exploité (notamment au Vampire du Château
Noir) : quelques sorcières et démons classiques, une séquence originale avec
des fanatiques (les Sectateurs de la douleur, tout un programme sado-maso),
et un petit pèlerinage.
Pour conclure, je dirai que la séquence de l'affrontement final est digne de
La crypte du Sorcier, et surtout....n'allez pas à Aryll.
Intérêt : 60 % (trop classique, mais annonce Les Chevaliers Du
Destin)
Difficulté : 90 % (monstres forts, one-true-path, affrontement final
impitoyable)
Plume.pipo