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Le Dieu Perdu


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1ère édition (cliquez sur l'image pour l'agrandir)              
première édition  avec le logo Dragon d'Or              
               

   
Série :
Auteurs :

Titre original :
Traduit de l’anglais par :
Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :

Année de l’édition Anglaise :

Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française :

Edition Française :
Collection :
Numéro d’édition :

ISBN :
Nombre de paragraphes :
Dragon d'Or n° 2
Dave Morris et Oliver Johnson
The Temple of Flame

Patrick Floersheim
Bruno Elettori
Leo Hartas
1984
1985
octobre 1985
Editions Gallimard (Folio Junior)
Un Livre Dont vous êtes le héros
317
2-07-033317-5
300

 


Résumé

Dans la pyramide où, jadis, l'on adorait le dieu Katak, un jeu mortel vous oppose à votre pire ennemi : Domontor, le savant fou. A travers les galeries inquiétantes de silence, les salles gardées par des pièges diaboliques où nul n'a pénétré depuis des siècles, vous vous livrez tous deux à un cauchemardesque jeu de cache-cache, à la recherche de l'idole d'or du dieu perdu. Il vous faudra beaucoup d'habileté, d'audace et de chance, pour déjouer les traquenards qui vous seront tendus, et vaincre les êtres monstrueux qui se dresseront sur votre route avant, peut-être, d'affronter Domontor.

Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...

 

Critiques

Voici donc ma seconde critique, et qui correspond également au second volume de la série Dragon d'Or, j'ai nommé Le Dieu Perdu. Les auteurs, Dave Morris et Oliver Johnson ne devraient pas être des inconnus pour les amateurs de ldvelh puisqu'ils sont également les auteurs attitrés des séries Terres de Légende (qui est davantage un jeu de rôle qu'un ldvelh) et L'Epée de Légende. Signalons aussi, que Dave Morris est l'auteur du Pirate des Sept Mers, premier volume de la série Destins.
Le héros de l'aventure, donc VOUS incarne le chevalier dragon de Valador. Il se retrouve confronté à son ennemi de toujours, Domontor le Dément, et tous deux recherchent la statue du dieu des flammes Katak. Il faudra pour cela tout d'abord affronter les dangers de la jungle environnante, avant de pénétrer au coeur du Temple Perdu de Katak. On retrouve donc une atmosphère proche de celle d'une jungle amazonienne et d'un ancien temple maya ou aztèque, à la différence que nous somme bien dans un monde d'heroic fantasy.
Le héros se trouve doté de trois capacités distinctes : l'habileté, l'endurance et le psi. La série Dragon d'or est proche de Défis Fantastiques à quelques différences prêts. Toutefois, cette série n'est pas à appréhender comme une saga telle que dans Loup Solitaire, puisque les 6 tomes de la série peuvent être lus dans n'importe quel ordre.
L'aventure est doté d'une durée de vie moyenne, légèrement inférieure selon moi à un Défi Fantastique bonne cuvée, et s'étale sur 300 paragraphes.
La difficulté n'est pas poussée à l'extrême mais demeure pourtant bien présente. Autant mettre tout de suite les aventuriers en herbe en garde ; il est préférable de débuter l'aventure avec de solides statistiques, et ce principalement en habileté et en psi. Les combats sont nombreux et de difficulté variable, et seuls le bon vouloir des dés vous permettra de terrasser vos adversaires, bien que je n'ai pas eu beaucoup de difficultés à vaincre mes ennemis, puisque pour une fois les dés se sont montrés favorables à mon égard. En tout cas, le système de combat de la série Dragon d'Or, bien que simple est tout à fait adapté et ne posera aucun problème.
Or, là où cela se corse, c'est lorsqu'il faut tenter son habileté ou son psi, et là autant avoir des dés pipés ou une chance insolente pour arriver à s'en sortir. Même avec une habileté ou un psi à son maximum (soit 6), il est très ardu de réussir ce genre de test. Lancer 3 dés et obtenir moins de 6 (dans le meilleur des cas) voire 3 ou 4 selon notre capital de départ relève quasiment de l'impossible.
Le labyrinthe offert par les auteurs au coeur de la pyramide est bien construite. Certes, sans grande originalité mais reste agréable, avec son lot de chambres secrètes, de pièges et de trésors à découvrir. Mais ici aussi, comme dans les livres de Ian Livingstone, avoir le bon objet (et surtout l'avoir découvert) au bon moment s'avère décisif pour franchir certains obstacles, sous peine de finir en squelette recouvert de poussière dans les ombres du temple de Katak.
Bref, Le Dieu perdu est une bonne aventure, proche dans l'esprit d'un Défi Fantastique, avec son lot de difficultés habituelles. La difficulté est présente mais intelligemment dosée, et l'aventure, sans rien révolutionner cependant, très plaisante, et sera l'occasion de vous procurer quelques bonnes sueurs froides.
Mon conseil : certainement pas le meilleur Dragon d'Or, mais il serait toutefois dommage de passer à côté, donc à acquérir si vous n'avez encore jamais touché à un Dragon d'Or, ou que tous les Défis Fantastiques soient déjà passés entre vos mains.
Intérêt
: 07/10
Difficulté : 07/10

Hazgard

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Après un très très bon livre qui se voulait glauque, et qui se déroulait dans un lugubre Château, Dave Morris (accompagné d'Oliver Johnson) nous fait visiter cette fois-ci une jungle, puis les profondeurs obscurs d'un Temple oublié, lieu du Dieu des Flammes Katak. Continuant dans la même lignée que le Tombeau du Vampire, Morris nous gratifie d'une très bonne histoire (toujours en partant d'une trame conventionnelle) et c'est avec un réel plaisir que nous suivons cette histoire avec intérêt. La façon d'écrire est toujours aussi bonne, et la narration suit parfaitement (j'entends par-là qu'aucune incohérence se glisse dans le texte) En bref, Morris sait raconter une histoire, ceci est certain. Même s'il y a moins de passages prenants que dans le premier livre, plusieurs scènes viendront titiller votre imagination. La meilleure est sans hésiter vers la fin du livre, où une barque, dirigée par un être encapuchonné, apparaît pour vous transporter de l'autre côté de la rive d'où vous vous tenez. Et l'image qui va avec est enchantant… Comme la plupart des autres illustrations, qui aident grandement à l'ambiance générale du livre (d'autres scènes reviennent en mémoire, comme par exemple la salle d'eau avec la statue, le début dans la jungle, plus d'autres passages que je ne puis vous raconter, de peur de vous faire choisir le mauvais choix. Je me comprends en disant ça) et ambiance tout aussi prenante que celle du Tombeau du Vampire. C'est sans problème qu'on s'immerge dans les sombres dédales. Morris s'en sort plutôt bien, et même si une grande majorité de l'aventure se déroule à l'intérieur, le sentiment de lassitude n'atteint jamais le lecteur. Nous avons le droit à nos lots de salles, de pièges, et de monstres. Et en plus de ça, il arrive parfois de rencontrer l'ennemi du livre, l'un de nos anciens camarades qui nous avait trahis lors d'une précédente mission. Il nous enverra à maintes reprises ses sbires, que nous devrons tuer. On ressent un peu plus le danger qui nous entoure, mais nous sommes encore loin de la dangerosité de la Légende de Zagor ou du Crépuscule des Maîtres. La trame est moins linéaire que le premier opus, mais les chemins nous mèneront toujours à la même place. Au niveau de la difficulté, celle-ci est plus élevée, non seulement parce que les combats sont plus nombreux, mais il vous faudra avoir des objets bien définis, et suivre le bon chemin, si vous voulez avoir des chances d'arriver à la fin. Et je suis prêt à parier que, pour ceux qui commenceraient cette aventure, échoueront la première fois à coup sûr. Juste avant, je parlais de la fin, et contrairement au Tombeau du Vampire, cette fois-ci, le combat final tient un peu plus ses promesses. Domonotor, votre allié déchu, vous donnera, au début, du fil à retordre, et il y aura de fortes chances que vous y laissiez la vie. La durée de vie est un peu plus longue que le premier, mais reste quand même un peut trop court (bon, il ne faut pas oublier que le livre se tient sur seulement 300 paragraphes !)
En résumé, un très bon livre dans la continuité du premier tome, et même s'il est un peu en dessous du premier au niveau du contenu (il y a moins de passages mémorables, plus difficile car il faut trouver les bons objets et le bon chemin) le Dieu Perdu reste un très bon tome, qui vous ravira sans problème (bien mieux qu'une partie des Défis Fantastiques) L'ambiance est toujours présente, renforcée par de bonnes illustrations. Mais attention, les combats sont plus nombreux, et si vous ne mettez pas la main sur le seul moyen de vous guérir, il y a peu de chance pour que vous en sortiez vivants.
Intérêt : 8/10
Difficulté : 8/10
Sombrecoeur


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