Série : Auteurs : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
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Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN : Nombre de paragraphes :
Dans la pyramide où, jadis, l'on adorait le dieu Katak, un jeu mortel vous
oppose à votre pire ennemi : Domontor, le savant fou. A travers les galeries
inquiétantes de silence, les salles gardées par des pièges diaboliques où
nul n'a pénétré depuis des siècles, vous vous livrez tous deux à un
cauchemardesque jeu de cache-cache, à la recherche de l'idole d'or du dieu
perdu. Il vous faudra beaucoup d'habileté, d'audace et de chance, pour
déjouer les traquenards qui vous seront tendus, et vaincre les êtres
monstrueux qui se dresseront sur votre route avant, peut-être, d'affronter
Domontor.
Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous
aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul déciderez de la route à
suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance...
Critiques
Voici
donc ma seconde critique, et qui correspond également au second volume de la
série Dragon d'Or, j'ai nommé Le Dieu Perdu. Les auteurs, Dave Morris et
Oliver Johnson ne devraient pas être des inconnus pour les amateurs de
ldvelh puisqu'ils sont également les auteurs attitrés des séries Terres de
Légende (qui est davantage un jeu de rôle qu'un ldvelh) et L'Epée de
Légende. Signalons aussi, que Dave Morris est l'auteur du Pirate des Sept
Mers, premier volume de la série Destins.
Le héros de l'aventure, donc VOUS incarne le chevalier dragon de Valador. Il
se retrouve confronté à son ennemi de toujours, Domontor le Dément, et tous
deux recherchent la statue du dieu des flammes Katak. Il faudra pour cela
tout d'abord affronter les dangers de la jungle environnante, avant de
pénétrer au coeur du Temple Perdu de Katak. On retrouve donc une atmosphère
proche de celle d'une jungle amazonienne et d'un ancien temple maya ou
aztèque, à la différence que nous somme bien dans un monde d'heroic fantasy.
Le héros se trouve doté de trois capacités distinctes : l'habileté,
l'endurance et le psi. La série Dragon d'or est proche de Défis Fantastiques
à quelques différences prêts. Toutefois, cette série n'est pas à appréhender
comme une saga telle que dans Loup Solitaire, puisque les 6 tomes de la
série peuvent être lus dans n'importe quel ordre.
L'aventure est doté d'une durée de vie moyenne, légèrement inférieure selon
moi à un Défi Fantastique bonne cuvée, et s'étale sur 300 paragraphes.
La difficulté n'est pas poussée à l'extrême mais demeure pourtant bien
présente. Autant mettre tout de suite les aventuriers en herbe en garde ; il
est préférable de débuter l'aventure avec de solides statistiques, et ce
principalement en habileté et en psi. Les combats sont nombreux et de
difficulté variable, et seuls le bon vouloir des dés vous permettra de
terrasser vos adversaires, bien que je n'ai pas eu beaucoup de difficultés à
vaincre mes ennemis, puisque pour une fois les dés se sont montrés
favorables à mon égard. En tout cas, le système de combat de la série Dragon
d'Or, bien que simple est tout à fait adapté et ne posera aucun problème.
Or, là où cela se corse, c'est lorsqu'il faut tenter son habileté ou son
psi, et là autant avoir des dés pipés ou une chance insolente pour arriver à
s'en sortir. Même avec une habileté ou un psi à son maximum (soit 6), il est
très ardu de réussir ce genre de test. Lancer 3 dés et obtenir moins de 6
(dans le meilleur des cas) voire 3 ou 4 selon notre capital de départ relève
quasiment de l'impossible.
Le labyrinthe offert par les auteurs au coeur de la pyramide est bien
construite. Certes, sans grande originalité mais reste agréable, avec son
lot de chambres secrètes, de pièges et de trésors à découvrir. Mais ici
aussi, comme dans les livres de Ian Livingstone, avoir le bon objet (et
surtout l'avoir découvert) au bon moment s'avère décisif pour franchir
certains obstacles, sous peine de finir en squelette recouvert de poussière
dans les ombres du temple de Katak.
Bref, Le Dieu perdu est une bonne aventure, proche dans l'esprit d'un Défi
Fantastique, avec son lot de difficultés habituelles. La difficulté est
présente mais intelligemment dosée, et l'aventure, sans rien révolutionner
cependant, très plaisante, et sera l'occasion de vous procurer quelques
bonnes sueurs froides.
Mon conseil : certainement pas le meilleur Dragon d'Or, mais il serait
toutefois dommage de passer à côté, donc à acquérir si vous n'avez encore
jamais touché à un Dragon d'Or, ou que tous les Défis Fantastiques soient
déjà passés entre vos mains. Intérêt : 07/10 Difficulté : 07/10
Hazgard
Après un très très bon livre qui se voulait glauque,
et qui se déroulait dans un lugubre Château, Dave Morris (accompagné d'Oliver
Johnson) nous fait visiter cette fois-ci une jungle, puis les profondeurs
obscurs d'un Temple oublié, lieu du Dieu des Flammes Katak. Continuant dans la
même lignée que le Tombeau du Vampire, Morris nous gratifie d'une très bonne
histoire (toujours en partant d'une trame conventionnelle) et c'est avec un réel
plaisir que nous suivons cette histoire avec intérêt. La façon d'écrire est
toujours aussi bonne, et la narration suit parfaitement (j'entends par-là
qu'aucune incohérence se glisse dans le texte) En bref, Morris sait raconter une
histoire, ceci est certain. Même s'il y a moins de passages prenants que dans le
premier livre, plusieurs scènes viendront titiller votre imagination. La
meilleure est sans hésiter vers la fin du livre, où une barque, dirigée par un
être encapuchonné, apparaît pour vous transporter de l'autre côté de la rive
d'où vous vous tenez. Et l'image qui va avec est enchantant… Comme la plupart
des autres illustrations, qui aident grandement à l'ambiance générale du livre
(d'autres scènes reviennent en mémoire, comme par exemple la salle d'eau avec la
statue, le début dans la jungle, plus d'autres passages que je ne puis vous
raconter, de peur de vous faire choisir le mauvais choix. Je me comprends en
disant ça) et ambiance tout aussi prenante que celle du Tombeau du Vampire.
C'est sans problème qu'on s'immerge dans les sombres dédales. Morris s'en sort
plutôt bien, et même si une grande majorité de l'aventure se déroule à
l'intérieur, le sentiment de lassitude n'atteint jamais le lecteur. Nous avons
le droit à nos lots de salles, de pièges, et de monstres. Et en plus de ça, il
arrive parfois de rencontrer l'ennemi du livre, l'un de nos anciens camarades
qui nous avait trahis lors d'une précédente mission. Il nous enverra à maintes
reprises ses sbires, que nous devrons tuer. On ressent un peu plus le danger qui
nous entoure, mais nous sommes encore loin de la dangerosité de la Légende de
Zagor ou du Crépuscule des Maîtres. La trame est moins linéaire que le premier
opus, mais les chemins nous mèneront toujours à la même place. Au niveau de la
difficulté, celle-ci est plus élevée, non seulement parce que les combats sont
plus nombreux, mais il vous faudra avoir des objets bien définis, et suivre le
bon chemin, si vous voulez avoir des chances d'arriver à la fin. Et je suis prêt
à parier que, pour ceux qui commenceraient cette aventure, échoueront la
première fois à coup sûr. Juste avant, je parlais de la fin, et contrairement au
Tombeau du Vampire, cette fois-ci, le combat final tient un peu plus ses
promesses. Domonotor, votre allié déchu, vous donnera, au début, du fil à
retordre, et il y aura de fortes chances que vous y laissiez la vie. La durée de
vie est un peu plus longue que le premier, mais reste quand même un peut trop
court (bon, il ne faut pas oublier que le livre se tient sur seulement 300
paragraphes !)
En résumé, un très bon livre dans la continuité du premier tome, et même s'il
est un peu en dessous du premier au niveau du contenu (il y a moins de passages
mémorables, plus difficile car il faut trouver les bons objets et le bon chemin)
le Dieu Perdu reste un très bon tome, qui vous ravira sans problème (bien mieux
qu'une partie des Défis Fantastiques) L'ambiance est toujours présente,
renforcée par de bonnes illustrations. Mais attention, les combats sont plus
nombreux, et si vous ne mettez pas la main sur le seul moyen de vous guérir, il
y a peu de chance pour que vous en sortiez vivants.
Intérêt
: 8/10
Difficulté : 8/10
Sombrecoeur