1ère édition avec le logo Défis
Fantastiques
24 novembre 1987
2ème édition avec le logo Fighting Fantasy
14 avril 2005
3ème édition
25 janvier 2007
4ème édition
Série :
Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française :
Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
Défis Fantastiques n° 26 (numérotation 1ère et 2ème édition) Défis Fantastiques n° 14
(numérotation 3ème et 4ème édition) Ian Livingstone Crypt of the Sorcerer Noël Chassériau Les Edwards
(toutes les éditions) John Sibbick
1987
1987
24
novembre 1987
(1ère édition avec le logo Défis Fantastiques)
14
avril 2005(2ème édition
poche avec
le logo
Fighting Fantasy) 25 janvier 2007
(3ème édition)
Editions Gallimard (Folio Junior)
Un Livre Dont vous êtes le héros
474
2-07-033474-0
(1ère édition)
2-07-051199-5
(2ème édition) 978-2-07-061045-7
(3ème édition)
400
Résumé
(première et deuxième éditions)
Dans les entrailles de la terre, le redoutable sorcier Razaak a été ramené à
la vie. Son but : réaliser ses rêves de mort et de tyrannie ; asservir votre
pays. Seule l'épée qu'il a depuis longtemps perdue est capable de mettre
définitivement un terme à son existence. Une mission des plus redoutables
vous attend donc : trouver l'épée, triompher des forces démoniaques qui ne
manqueront pas de se mettre sur votre chemin et, enfin, affronter Razaak
lui-même. Pour parvenir à vos fins, n'oubliez pas qu'il vous faudra
découvrir des talismans sans lesquels l'échec serait inéluctable.
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Alors, bonne chance…
Dans les entrailles de la terre, le redoutable sorcier Razaak a été ramené à
la vie. Son but : réaliser ses rêves de mort et de tyrannie sur votre pays.
Seule l'épée qu'il a depuis longtemps perdue est capable de mettre
définitivement un terme à son existence. Une mission des plus redoutables
vous attend donc : trouver l'épée, triompher des forces démoniaques qui ne
manqueront pas de vous barrer la route et, enfin, affronter Razaak lui-même.
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance…
Informations
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Ah !! « La Crypte du Sorcier », que de
bons souvenirs !!!(Eh oui ! ça pourra en étonner plus d'un). Déjà, il y a
beaucoup de combats, de ce côté là, on n'est pas déçu, toutefois, c'est vrai que
lesdits combats sont corsés. Par contre j'aime beaucoup le background et les
lieux que traverse le personnage incarné... Entres autres, le fait d'avoir des
compagnons de route durant une bonne moitié du livre rehausse l'intérêt, même si
l'interaction avec eux reste tout de même très limitée.
Comme avec le Temple de la Terreur, on retrouve ce bougon de Yaztromo (toujours
fidèle à sa réputation), les Nains de Pont-de-Pierre et la Forêt des Ténèbres.
L'histoire est traditionnelle mais comme je l'ai dit plus haut, le scénario est
riche en événements (qui n'a pas été "charmé" par l'arrivé du Squelette de Krull
?)
Mais bon, ce livre est un Ian Livingstone tout craché : un seul chemin et
plusieurs objets à trouver pour parvenir à tuer le méchant... on dirait qu'il
n'a que ça en tête ce cher Ian. Comme par exemple le passage où le sbire de
Razaak, c'est-à-dire Zérodieu, nous pose des questions. Je trouve l'idée un peu
déplacée, comme si Razaak lui-même connaissait par coeur le prix du massage
d'armes aux Port du Sable Noir ! Absurde...
La difficulté n'est pas en reste, car les combats sont relativement nombreux et
à chaque fois (enfin presque souvent) difficiles... Sans de bonnes statistiques,
vous êtes fini d'avance ! Mais au moins, contrairement au Temple de la Terreur,
il y a beaucoup plus de descriptions et il y a également plus de choses qui se
passent. Ce que je trouve dommage, c'est qu'il faille autant d'objets pour
vaincre le boss final, peut-être que Ian Livingstone voulait mettre en avant la
puissance de Razaak ? Ça, on ne le saura jamais. Je trouve aussi que ce livre
est trop truffé de morts subites lors de lancers de dés. Je veux quand même
terminer sur des points positifs, notamment les très belles illustrations qui
donnent une très bonne ambiance au bouquin, ainsi que sa (très) longue durée de
vie et sa quête que je trouve, quand même, assez palpitante.
En résumé, un livre presque injouable mais rattrapé par la richesse des lieux et
par l'aventure en elle-même. Beaucoup de rudes combats seront présents et
beaucoup de jets de dés mortels se dresseront sur votre passage, néanmoins, le
fait d'être accompagné donne plus de crédibilité au Background.
Malgré tout ce que j'ai dit de négatif, je mets une très bonne note car ce livre
possède un petit truc - un charme - que j'apprécie énormément, mais je ne saurai
dire quoi.
Un scénario
bateau, une intrigue bidon, des pièges débiles, des situations convenues, des
personnages sans originalité, un combat final quasiment impossible à gagner...
Ian Livingstone, qui pourtant nous avait habitués à bien mieux, nous bâcle en
l'occurrence une copie de tâcheron. Du réchauffé sans saveur et sans intérêt.
Ce titre de Ian
Livingstone est sans doute l'un des plus représentatifs de son auteur :
extrêmement linéaire et extrêmement difficile. Ian Livingstone n'est pas un très
grand écrivain - ses descriptions de lieux sont sommaires et ses personnages
sont souvent caricaturaux (le nain irascible, le magicien à longue barbe
blanche, l'elfe gracile) - mais c'est un redoutable concepteur de casse-tête,
insolubles à la première tentative. Le nombre d'objets nécessaires pour vaincre
le nécromancien et la difficulté des combats intermédiaires, sans parler des
pièges, pour acquérir ces objets multiplient les chances de décès précoce, même
pour un héros 12/24/12. C'est le charme de Ian Livingstone : la victoire finale
se mérite !
Mais ce système a son défaut : tout pas hors du chemin victorieux unique défini
par Linvingstone mène droit à l'échec. L'extrême linéarité de l'aventure, au
scénario assez sommaire (un nécromancien invincible se réveille de mauvaise
humeur et se prépare à anéantir Allansia ; coup de bol, tous les objets
nécessaires pour l'éliminer sont éparpillés sur votre chemin), atténue le
plaisir de la lecture et du jeu ; il n'y a plus de choix dans les options : on
élimine les fausses pistes au fur et à mesure des échec successifs.
Ce titre est particulièrement représentatif de Ian Livingstone : malgré une
diversité des lieux visités, et la présence d'alliés à vos côtés, tout se résume
à une succession de décisions menant, arbitrairement, à l'échec ou à la
possibilité éventuelle d'un succès.