1ère édition avec le logo Défis
Fantastiques
04 mai 1993
2ème édition sans le logo
Fighting Fantasy
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
L'Aleph, ce globe mystérieux provenant d'une autre dimension, possède le
fabuleux pouvoir de commander à toutes les forces de l'univers. Et c'est à
vous que l'on a confié l'impossible mission d'en assurer la protection et
d'empêcher des êtres maléfiques de s'en emparer ! Grâce à vos pouvoirs
magiques, vous voyagez librement à travers le temps et l'espace. Mais vous
devenez un homme traqué lorsque les Spectres Chasseurs se lancent à votre
poursuite. Parviendrez-vous à semer ces créatures de cauchemar qui détectent
dans l'espace la moindre trace de votre énergie psychique ?
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance…
Informations
-
Dans la série anglaise, ce livre est
en réalité le numéro 45 chez Puffin Books.
- Ce livre est sorti uniquement dans
la 1ère et 2ème édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
Dans
l'univers du livre interactif, "Les Mondes de l'Aleph" est un titre qui déçoit
en même temps qu'il surprend. En outre, ce livre signé Peter Darvill-Evans est
bourré de qualités : tout d'abord, l'histoire se caractérise par son ambiance
étrange absolument unique dans les Défis Fantastiques d'heroic-fantasy. En
effet, c'est la première fois, à ma connaissance, qu'un aventurier de Khul (et
plus largement de Titan) est confronté à une civilisation alien (qui plus est
d'une technologie supérieure). L'idée de parcourir plusieurs dimensions grâce à
un globe mystérieux tombé du ciel est également une très bonne idée de scénario
(sans jamais sombrer dans la bêtise loufoque du Temps du Rêve dans Quête du
Graal). Le choix des directions est très vaste et les dimensions visitées sont
aussi nombreuses que variées. Tantôt on explore les couloirs aux parois
métalliques d'un vaisseau spatial appelé Limbo ; tantôt une vaste bibliothèque
peuplée par des créatures dignes de Roswell ou des robots largement inspirés de
Robby dans le film "La Planète Interdite" ; tantôt il s'agit de votre monde
natal, Khul, mais à une époque située dans un lointain futur (comme dans "La
Machine à Explorer le Temps"). Parfois, vous serez amené à remplir quelques
sous-quêtes au cours de votre quête exotique (détruire un Golem pour le compte
de paysans, par exemple) mais le récit ne dispose apparemment pas d'objet
indispensable pour finir l'aventure. De plus, les divers lieux que vous
parcourez ne semblent pas réellement interconnectés de façon cohérente et
logique. Il n'empêche que que certaines descriptions sont magnifiques : en
outre, le monde où se trouve votre destination finale (la Citadelle de Cristal
de l'Archimage Globulus) me rappelle "Les Mages de Solani" (forêts, mer, falaise
et pas âme qui vive), la difficulté en moins. En cela réside la plus grande
faiblesse de ce livre : je viens d'atteindre le 400 après avoir livré un seul
et triple combat archi-facile contre des Ranganathans, sans perdre 1 seul point
d'ENDURANCE, ni de CHANCE ni d'HABILETE ni utilisé le moindre objet collecté, le
tout en ayant parcouru moins de 20 paragraphes !
Intérêt : 61
%
Difficulté : 39 % Marmouscule
Peter
Darvill-Evans, que nous n’avions plus vu depuis « La Nuit des Mutants », est de
retour pour ce 48ème livre de la série Défis Fantastiques intitulé « Les Mondes
de l’Aleph ». Disons le tout de suite, ce livre ne casse pas des briques, il
doit même être l’un des moins bons de la série. Certes, je le conçois,
l’histoire (du moins sa structure) est originale, de même que le fait de pouvoir
visiter plusieurs mondes différents. Néanmoins, les trois quarts de ces mondes
ne recèlent rien d’intéressant, autant du côté des rebondissements que des
rencontres. Ah, si, il y a quand même un moment bien trouvé c’est quand on se
retrouve parachuté dans le Royaume de Khul 400 ans après. L’auberge que nous
visitons nous réservera bien des surprises et ce passage peut presque paraître
un peu glauque (vous comprendrez lorsque vous lirez ledit passage). Le style
écrit est plutôt correct, même si je trouve que, parfois, ça manque quand même
de descriptions par rapport aux lieux que nous visitons. Bon, d’accord, chaque
endroit visité possède ses peuplades et ses dangers, mais ça reste tout de même
bien limité. Tiens, un fait intéressant qui me revient à l’esprit : tout au long
de l’histoire, le héros est poursuivi par des genres de spectres qui veulent
récupérer l’Aleph. Bonne idée mais mal exploitée. Pour terminer les points
positifs, j’ajouterai que les illustrations sont de bonne qualité. Passons aux
points faibles qui sont légions. Pour commencer, mais ça je l’ai déjà dit en
début de critique, l’histoire en elle-même, bien qu’originale, est monotone,
venant du fait qu’il n’y a aucun vrai rebondissement et aucun moment digne
d‘intérêt (excepté celui mentionné plus haut). Ensuite, pour les accros de
combats, sachez que ceux-ci se comptent sur les doigts d’une main. On aime ou on
aime pas. Moi je l’avoue, j’apprécie bien quand il y a plusieurs combats à
mener. Je continue avec l’ambiance du livre qui compte vraiment beaucoup pour
moi dans l’appréciation d’un livre. Mais là, je n’ai ressenti aucune ambiance
qui émanait du livre au point que je n’ai pas réussi à me plonger dans le récit.
Je ne sais pas, l’auteur n’a pas réussi à retranscrire l’atmosphère des
différents lieux à visiter. C’est dommage, côté ambiance, Peter Darvill-Evans
l’avait plutôt bien maîtrisée (du moins en début du livre) dans « La Forteresse
du Cauchemar ». Pour ce qui est des personnages rencontrés, c’est comme pour
l’ambiance: rien du tout ! Aucun ne sort du lot ou n’est charismatique.
Pourtant, on en rencontre pas mal, même si c’est le temps d’un paragraphe. Je
suis d’accord, n’est pas Stepehn Hand qui veut avec ses personnages secondaires
charismatiques de « L’Arpenteur de la Lune », mais quand même! Ce brave Peter
Darvill-Evans aurait pu se donner un peu plus de peine
de ce côté-là. J’en viens maintenant à la
durée de vie du livre. Il y a deux
extrêmes : soit vous n’avez pas de « chance » aux dés (la
plupart du temps, lorsque vous changez de monde, c’est sur un lancé de dés) et
vous devez traverser la majorité des mondes avant d’arriver à la fin, soit vous
avez de la « chance » et vous finissez le bouquin en seulement quelques
paragraphes. Est-ce que le système est mal exploité ? Je pense que oui. De ce
fait, je ne vous cache pas que ce livre ne renferme aucune difficulté. Il y a
peut-être 2-3 objets à trouver mais comme on peut finir le livre en une dizaine
de paragraphes, vos fouilles auront été vaines. Il peut y avoir comme un léger
goût de frustration en fin de lecture.
En résumé, un livre vraiment moyen, à défaut d’être médiocre. Pas grand-chose
d’intéressant tout au long du livre, si ce n’est un synopsis plutôt original par
rapport à ce qu’il y a dans la série Défis Fantastiques. Sinon le reste des
points positifs est plutôt futile. Trop de défauts à mon goût pour un seul
livre. Je n’aime pas dire du mal, mais je crois que Peter Darvill-Evans ne
devrait pas trop se faire d’illusions quand à sa réussite dans l’univers des
livres dont vous êtes le héros.