Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
ISBN : Nombre de paragraphes :
Alors qu'à bout de
forces dans une sordide auberge de Fang, vous alliez abandonner tout espoir,
la chance semble de nouveau vous sourire : un dragon d'or à la valeur
inestinable serait caché sous la forêt des Ténèbres ! Mais dans un
labyrinthe encore plus épouvantable que celui de Fang. Êtes-vous décidé à
affronter toutes les créatures qui le peuplent ? Si oui, un conseil : ne
faites confiance à personne...
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance…
Informations
- Le livre est sorti uniquement dans la
3ème et 4ème édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
Voilà, je viens de lire le fameux Œil d'Émeraude.
Bien que j'aime beaucoup les livres de Ian Livingstone, je dois avouer que celui-là
est vraiment moyen.
Il ne s'agit que d'un labyrinthe totalement incohérent dans lequel il faut
trouver des objets pour trouver le fameux dragon d'Or. On trouve également des
situations totalement loufoques comme un marchand, un mercenaire qui nous
propose son aide pendant un combat et s'en va juste après ou encore le Démon
Infernal du Manoir de l'Enfer. En fait, l'histoire en général est
particulièrement incohérente.
Beaucoup d'objets récoltés, dont la plupart ne servent strictement à rien, trop
de morts gratuites et injustes et une ambiance pas extraordinaire.
Je suis mort deux fois parce que j'avais pris le mauvais objet ou bu la mauvaise
potion avant d'arriver à la salle des Etoiles. Là, classique chez Ian Livingstone,
on nous demande pas moins de 6 objets indispensables pour accéder à la statue du
dragon. Je n'avais que 3 clés sur 5 mais sur un coup de chance je m'en suis
sorti. Malheureusement, j'ai échoué à 2 paragraphes de la fin parce que je
n'avais pas trouvé le fameux Œil et j'ai franchement la flemme de refaire le
livre depuis le début car il est en fait très linéaire : à chaque croisement je
prenais à droite et le tour est joué ! Je n'ai pas fait de plans donc avec une
carte, il ne doit pas être sorcier de le terminer.
En conclusion, un livre assez moyen et très décevant après 12 ans d'attente ! A
lire pour les fans mais ne pas s'attendre à grand chose !
Très attendu par les inconditionnels des Défis Fantastiques, le nouveau
livre à jouer de Ian Livingstone ne se révèle malheureusement pas à la hauteur
de ce que nous étions en droit d’attendre. On peut même dire que la montagne
Livingstone a accouché d'une souris ! Pourtant, le volume partait sur des bases
prometteuses : un scénario de chasse au trésor dans un labyrinthe secret sous la
Forêt des Ténèbres. La plupart des lieux évoqués dans l’introduction et
l’épilogue sont directement puisés des aventures précédentes, ce qui renforce la
cohérence et le background avec les précédentes aventures de l’auteur, mais sans
toutefois apporter de sang
neuf au
récit.
Au
fil de la lecture, on s’aperçoit que la réussite esthétique n’est décidément pas au
rendez-vous : « L’œil d’Emeraude »
bascule même dans le banal et l’absurde, avec l’apparition saugrenue d’un
marchand de grand chemin installé dans un souterrain inconnu ou celle d’un
mercenaire jailli de nulle part qui retourne dans les limbes sitôt après vous
avoir prêté main forte ! L’exploration n’atteint d’ailleurs pas l’ambiance
dramatique du « Labyrinthe de la Mort » ni celle féerique du « Sorcier de la
Montagne de Feu ». Le choix des embranchements s’avère extrêmement restreint, le
défilement est plus linéaire que jamais et le héros se contente d’accumuler un
nombre certes impressionnant d’objets mais dont la plupart s’avère parfaitement
inutile. Les descriptions sont parfois délicieusement sordides mais l’ambiance
générale est loin d’atteindre des sommets et l’histoire manque cruellement de
rebondissements. On recherche en vain la moindre originalité par rapport aux
parutions monumentales de Keith Martin ou Jonathan Green. Au niveau de la
Feuille d’Aventure, je remarque que Ian Livingstone n’a pas cédé à la mode des
années 1990, celle qui consiste à ajouter des points d’HONNEUR, de SANG ou de
TEMPS (comme l’ont proposé ses pairs). Toutefois, son livre fourmille de pistes
intéressantes mais insuffisamment exploitées, avec notamment l’apparition d’un
personnage non joueur prometteur en la personne de Timolé, le neveu de
Gromollet. A la décharge de l’auteur, la victoire sur le méchant de l’histoire
n’apporte pas grand-chose de nouveau ni aucune véritable surprise ! Le contenu
général stagne dans un classicisme effarant ! Selon moi, le seul véritable point
fort de ce livre réside dans les splendides illustrations de Martin Mc Kenna
mais ce n’est pas suffisant pour satisfaire une douzaine d’années d’attente. Je
préfère encore un livre comme «La Crypte du Sorcier» qui propose une aventure
beaucoup plus trépidante avec des énigmes tordues et une bonne ambiance malgré
son aspect one-true-path corsé.